Le système français de prise en charge de la vieillesse "qui va mal" repose massivement sur l'aide des familles. La majorité des personnes vieillissantes avec des incapacités de vie quotidienne se trouvent à domicile, car tel est leur souhait. Pourtant, les politiques publiques de maintien à domicile n'ont jamais bénéficié des moyens financiers nécessaires à leur mise en oeuvre.

Edouard Philippe annonce la revalorisation des pensions de retraite de seulement 0,3 %, alors que l'inflation est au moins à 1,7 %. Pour la première fois, un gouvernement programme une baisse des pensions en se servant de la hausse des prix, afin de réduire le déficit des comptes publics. Pour les seniors, c'est la deuxième lame du rasoir, après la hausse de la CSG décidée l'an dernier. Sommaire. Pourquoi Macron essore les retraités. Les seniors, obsession des technos macroniens. "L'Etat rompt la promesse faite aux retraités". "On ne vit pas mieux qu'en Russie !"

Le vieillissement de la population a fait apparaître une nouvelle catégorie socio-démographique, les personnes agées, dont les intérêts et les droits ne sont pas assez reconnus dans les cadres juridiques existants, ce qui empêche cette catégorie de la population d'occuper la place qui lui revient.

La France néglige ses aînés dépendants. Le gouvernement veut s'emparer du dossier. Une seule chose est sûre : la facture du grand âge sera énorme.

Pour Hakim El Karoui, les politiques favorisent les baby-boomeurs au détriment des jeunes. Hippolyte d'Albis refuse d'entrer dans un conflit de générations et souligne l'effort financier des pouvoirs publics en faveur des moins de 25 ans.

La génération qui atteint 65 ans ne va pas gentiment battre en retraite à l'arrière-plan. Elle va changer le monde.