En Argentine, un avocat d'extrême droite est accusé d'avoir joué un rôle clef dans l'enlèvement d'une jeune Française, au temps de la junte militaire, en 1976.

Jorge Oliveira, ex-officier de la junte militaire, est accusé d'avoir enlevé une jeune Française à l'époque de la dictature, en 1976. L'enquête de l'Express lève en partie le voile sur l'affaire. A la clef, la vérité sur une des pages noires qui hantent encore le pays.

Le gouvernement et les ONG se mobilisent pour retrouver Jorge Lopez, témoin dans le procès de celui qui fut chef de la police de Buenos Aires sous la dictature. Des policiers pourraient être impliqués.

Le laboratoire Genda, à Buenos Aires, spécialisé dans l'analyse génétique, croule sous les demandes de recherche en paternité.

Sous la dictature argentine, dans les années 1970-1980, les militaires liquidaient les opposants. Mais quand il s'agissait de femmes enceintes, leurs bébés étaient confiés à des familles sous une fausse identité. Depuis bientôt quarante ans, l'association des Grands-Mères de la place de Mai lutte pour retrouver ces enfants volés. Plus d'une centaine d'entre eux ont déjà été identifiés, quatre cents restent encore à retrouver.

Le procès des chefs d'El Vesubio, l'un des plus grands centres de détention créés par la junte pour torturer et éliminer ses victimes, va s'ouvrir à Buenos Aires.

Les 30 000 disparus sous la dictature militaire hantent toujours le pays. Trente ans après, leurs tortionnaires, dont le capitaine Astiz, passent en jugement. Un cas unique sur un continent où l'impunité est la règle.