Eclairage, en 2011, sur la dématérialisation dans les PME françaises, une problématique bien intégrée par les chefs d'entreprises malgré un retard important dans la pratique. Bien plus qu'un scan de documents, la dématérialisation permet de nouvelles façons de procéder et offre de nombreux atouts en termes de productivité. La dématérialisation entrante (traitement des factures) permet de diminuer les coûts et de gagner en efficacité, et s'avère plus facile à mettre en place que la dématérialisation sortante (envoi des factures).

Le point, en mars 2011, sur la faible présence des robots industriels dans les entreprises françaises, ces derniers apparaissant pourtant comme un outil de choix pour répondre aux exigences de développement des PME et PMI. Un sous-équipement qui s'explique par le coût à court terme des stations robotisées et surtout par la défiance des dirigeants envers des machines souvent présentées comme destructrices d'emploi.

Décryptage, en juin 2011, des limites du Crédit d'impôt recherche (CIR), à l'origine conçu en France pour soutenir l'innovation, mais qui s'est révélé inefficace, méconnu, et même source de polémique en raison des effets d'aubaine qu'il a engendré auprès de grands groupes. La loi de finances 2011 donne une nouvelle orientation au dispositif. Il devrait désormais profiter davantage aux PME, la force vive du tissu économique de l'Hexagone.

Le point, en septembre 2011, sur l'importance de bien choisir son territoire d'implantation pour une PME, en France. Un choix qui n'a rien d'anodin pour les chefs d'entreprise et qui peut être stratégiquement déterminant. Il est pourtant trop souvent dicté par des raisons historiques ou circonstancielles, plutôt que par des critères objectifs, comme le dynamisme du tissu industriel et de sous-traitance, la présence de concurrents, ou l'importance des infrastructures. Sans oublier d'essayer de tirer parti de la concurrence à laquelle se livrent les territoires pour s'attirer leurs faveurs.

Point, en septembre 2011, sur l'intérêt que doivent accorder les TPE-PME françaises à la personnalité d'un candidat au recrutement. De sa personnalité dépend le maintien d'une bonne cohésion entre les membres de l'entreprise, mais aussi l'orientation stratégique qui sera donnée au poste. Sélectionner le bon candidat impose de travailler de façon très étroite avec son cabinet de recrutement, afin de préciser les critères essentiels du poste et de la personnalité recherchée. Pour l'entreprise, il faudra aussi vendre son image pour attirer des candidats potentiels.

Tour d'horizon, en octobre 2011, des aides et organismes pouvant accompagner les TPE et PME françaises dans leur participation à des salons internationaux, un véritable avantage pour développer l'entreprise à l'export et ainsi remédier au déficit commercial de la France. Points abordés : les CCI avant tous les autres ; Ubifrance et le post-salon ; les aides France Export et Sidex ; prêt Oseo et assurance Coface.

Point, en novembre 2011, sur l'utilisation de l'intelligence compétitive par les PME françaises. Volet offensif de l'intelligence économique, l'intelligence compétitive consiste à mettre en place des systèmes de veille concurrentielles pour détecter des opportunités de croissance, mais elle s'avère inabordable pour les PME. Pourtant, l'utilisation d'Internet pourrait leur permettre d'établir une stratégie de veille adaptée à leurs moyens et à leurs besoins réels, à condition de bien cibler ses informations et choisir les bons instruments.

Analyse, en mars 2012, des difficultés des petits comités d'entreprise, en France, à définir leur rôle économique en interne. Pourtant représentatifs du tissu d'entreprises, ces institutions à taille réduite sont aujourd'hui davantage perçues comme des agents de tourisme et de loisirs. La forte demande de formation émanant des élus argue en faveur d'une volonté de mieux définir leur place en tant qu'instance incontournable, tant au service du personnel et de la société, qu'à la disposition de l'employeur.

Essor de l'open source dans les systèmes informatiques des entreprises françaises, ces 10 dernières années. Pour autant, la catégorie des logiciels libres de gestion reste encore peu développée, particulièrement dans les PME. La spécificité des besoins et les limites de moyens transforment les avantages liés à l'open source en freins : des économies engendrées moindres qu'espérées ; un manque de compétences informatiques face à ces outil ; une communauté d'utilisateurs qui peine encore à se mettre en place.

Intérêt croissant des TPE et PME françaises pour les conciergeries d'entreprise, à l'origine destinées exclusivement aux grandes entreprises. Mais aujourd'hui, les petites et moyennes sociétés apprécient d'avoir accès à des prestations de confort, parfois sophistiquées, dans des délais souvent courts et à des prix de plus en plus abordables. Ce type de service devient même un nouveau levier dans la stratégie RH (ressources humaines) des entreprises qui s'appuie sur le bien-être au travail pour augmenter les performances des salariés.

Faible prise en compte des problématiques de la santé-sécurité au travail par les TPE et PME françaises, malgré les obligations réglementaires. En cause : leur concentration sur leur activité et le manque de visibilité sur le retour sur investissement d'une politique santé dans l'entreprise. Pourtant les maladies professionnelles et accidents du travail ont un impact financier non négligeable. Preuve en est, afin de faire des économies, certaines entreprises, grandes ou petites, n'hésiteraient pas à frauder pour éviter de payer les sur-cotisations.

Eclairage sur l'impact de la politique fiscale établie par la loi de finances 2013 pour les PME françaises. Si, en ciblant les grandes entreprises, le texte a globalement épargné les TPE-PME, moteur essentiel de la croissance, les autorités ont par contre exigé des particuliers un effort considérable et susceptible d'affecter le fonctionnement de ces entreprises.