Ignace de Loyola n'est pas un pédagogue, mais une pédagogie par l'expérience peut s'inspirer de son itinéraire. Plus qu'apprendre, il s'agit de s'exercer, ce qui implique un souci de la personne. D'autres composantes interviennent : l'imagination joue un rôle central, les contraires s'unifient, l'intelligence du monde se trouve renouvelée.

L’engagement des Eglises chrétiennes dans l’action écologique est apparu clairement autour de la COP 21, mais des initiatives, en particulier dans le monde protestant, avaient été prises auparavant. Le « jeûne pour le climat » en est un exemple. Il rassemble d’ailleurs au-delà du monde chrétien. C’est l’occasion de réfléchir sur la notion de « limite » et de s’interroger sur ce que signifie la « croissance » en perspective chrétienne.

« Comment peut-on être tolérant ? » (Desclée de Brouwer), interroge la spécialiste de la littérature du XVIIIe siècle dans un essai. Née dans le sillage des guerres de Religion, la notion de tolérance s'est ensuite élargie à des questions de moeurs, de modes de vie. Mais les actes terroristes l'ont à nouveau bousculée.

Quand on parle des guerres de Religion (1559-1610), on pense d’abord au massacre de la Saint-Barthélémy et à l’édit de Nantes. On pense moins que cette période est celle de violentes luttes de pouvoir entre clans aristocratiques, qui entachent toute la seconde moitié du XVIe siècle. C’est cette sombre histoire qu’explore l’actuelle exposition du musée de l’Armée, servie par de superbes pièces.

Vous l'ignorez peut-être, nous sommes des endormis. Non que nous soyons plongés dans un sommeil réparateur après des fêtes ou des fatigues chroniques, mais nous mangeons, nous travaillons, nous vivons en somnambules. Sourds et aveugles au monde qui nous environne, nous percevons le réel avec candeur et un brin de sottise : nous nous émerveillons devant la grâce de "Vairumati", nous écoutons béats "La Flûte enchantée", "Phèdre" et "Andromaque" nous éblouissent. Que d'inconscience !

Dans sa "Psychothérapie de Dieu", Boris Cyrulnik étudie les ressorts humains qui relèvent de l'Innommé. Il répond à la question : pourquoi l'humain a-t-il eu besoin de se fabriquer des dieux depuis la nuit des temps ?