Anthologie de textes relatifs à l'amitié, d'Aristote à F. Nietzsche, accompagnée de commentaires. ©Electre 2018

Nous avons perdu les deux repères qui permettaient autrefois de nous définir entre les dieux et les bêtes. Nous ne savons plus qui nous sommes, nous autres humains. De nouvelles utopies en naissent. D'un côté, le post-humanisme prétend nier notre animalité et faire de nous des dieux promis à l'immortalité par les vertus de la technique. D'un autre côté, l'animalisme veut faire de nous des animaux comme les autres et inviter les autres animaux à faire partie de notre communauté morale.Alors forgeons une nouvelle utopie à notre mesure. Ne cherchons plus à nier les frontières naturelles — celles qui nous séparent des dieux ou des animaux — et défendons un humanisme conséquent, c'est-à-dire un cosmopolitisme sans frontières.

Des essais politiques sur la révolution russe de 1905. S'il critique le tsar et l'Eglise, L. Tolstoï dénonce aussi l'imposition par la force d'un nouvel ordre social par les révolutionnaires, anticipant ainsi les dérives du totalitarisme après la prise de pouvoir des bolcheviks en 1917. ©Electre 2017

Réflexion sur la haine et la peur comme conséquences de l'expérience de la violence, et sur les ressources de la non-violence pour endiguer l'escalade de la violence. ©Electre 2016

Les grandes citations de la philosophie expliquées à travers lesquelles une brève histoire de la discipline est retracée. ©Electre 2019

Une sélection de cent mots pour appréhender la philosophie, ses notions fondamentales, ses discours et ses problématiques. Une initiation aux notions, aux oeuvres et à la pensée vivante. ©Electre 2019

Le philosophe s'interroge, sur un ton humoristique, sur la puissance de l'imbécillité. ©Electre 2017

Une étude sur l'histoire universelle de la honte, qui s'appuie sur Platon, Kafka, Celan, Ricoeur, la Bible, la Shoah, le génocide khmer. ©Electre 2017

Un cours sur les conditions d'apparition en Occident d'une conscience problématique et d'une expérience tragique de la sexualité. Il aborde le statut des femmes, le droit du mariage, les savoirs sur la sexualité, la biologie, l'éthologie ou la psychanalyse. Le second texte évoque l'émergence d'un savoir biologique sur la sexualité et son intégration dans les utopies aux XIXe et XXe siècles. ©Electre 2018

Réflexion sur le concept de violence dans la société d'aujourd'hui. L'auteur marque le changement du seuil de tolérance sociétale actuelle. Les thèmes abordés : la souffrance au travail, la peine de mort ou bien la condition animale dans les abattoirs. ©Electre 2018

Une réflexion sur la place occupée par Internet dans le monde social contemporain, proposant de l'envisager plutôt comme une continuité que comme une rupture. L'auteure plaide pour un modèle qui pense le réseau comme une extension des possibles, contrebalançant les critiques qui lui sont souvent faites, telles que la désocialisation et les exagérations auxquelles il donnerait lieu. ©Electre 2018

Nouvelle édition. La pensée paysagère, ce n'est pas la pensée du paysage. Ce livre n'est pas une histoire de la pensée du paysage. Il pose la question: pourquoi cet étonnant contraste entre, d'une part, ces innombrables générations qui n'avaient pas de pensée du paysage mais qui nous ont laissé tant d'admirables paysages, et d'autre part cette génération qui, tout en ne cessant de parler et d'écrire à propos du paysage, le détruit à grande échelle sur tout son territoire - hormis quelques icônes' Nous avons une pensée du paysage, mais nous n'avons plus de pensée paysagère, c'est-à-dire cette pensée sensible, vivante et agissante qui s'exprimait par de beaux paysages. Fétichiser cet objet de consommation (touristique, immobilière, académique etc.) qu'est aujourd'hui le paysage, cela ne suffira pas pour retrouver cette manière d'être qui s'incarnait dans la pensée paysagère. Au contraire, même. Si nous voulons cesser de «tuer le paysage», comme disait un poète chinois du IXesiècle, il nous faut au préalable savoir ce que c'était que la pensée paysagère. Géographe et orientaliste, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, Augustin Berque est l'un de ceux qui ont contribué au renouveau de la pensée du paysage. Cet itinéraire le conduit à refonder celle-ci dans la pensée paysagère.