La BNF raconte l'histoire de 80 clichés qui ont marqué leur époque

Selon Anne Beyaert-Geslin, la photographie de presse ressasse toujours les mêmes motifs qu'elle emprunte aux genres majeurs de la peinture et au portrait.

La semaine de vente de photos à Paris a été rythmée par des prix forts et une polémique sur les ventes de photographies de presse.

En retraçant le destin médiatique d'une photographie de presse, depuis sa fonction d'illustration d'un événement tragique de la ″décennie noire du terrorisme″ en Algérie jusqu'à sa transposition formelle en oeuvre d'art, nous esquissons le processus sémiotique de ″stéréotypage″, à la fois discursif et iconique, d'une image.

En analysant les photographies de la presse régionale, on s'aperçoit rapidement que, loin d'être indigentes au regard de la photographie de presse quotidienne nationale ou de la presse magazine, ces photographies constituent un genre spécifique en photojournalisme. Deux éléments le caractérisent ; tout d'abord il se réfère à un territoire de vie partagé par une communauté de lecteurs qui attendent d'y retrouver les grands traits d'une ″iconographie heureuse″ comparable à celle construite par l'album de photos de famille.

L'image, déjà mille fois commentée, du petit Syrien Aylan Kurdi - le nommer, c'est déjà le faire exister - âgé de 3 ans, échoué comme une épave, face contre le sable, sur la plage turque de Bodrum, petit cadavre insupportable saisi par la jeune photo-reporter turque Nilüfer Demir.

Alors que la célèbre agence fête ses 70 ans, elle doit faire appel à des investisseurs européens pour éponger ses dettes et tenter de retrouver un modèle économique rentable. En complément, une interview de Clara Bouveresse,historienne de la photographie : "Entrer chez Magnum représente une consécration".

Alors que le mois de la photographie vient de célébrer la page imprimée, la Maison européenne de la photographie (MEP) se penche sur le rôle emblématique qu'a joué VU dans l'histoire de la presse française, servant de modèle à de nombreux magazines.

Les métaux présents dans nos appareils électroniques alimentent la violence en République démocratique du Congo.