Ecrits entre 1941 et 1991, ces vingt-sept poèmes traduits par la compositrice et chanteuse Angélique Ionatos nous font accoster sur la terre d'Elytis, chantre de la langue grecque.

Poète européen, Jacques Darras tresse les facultés de l'oeil, de l'oreille et de la voix à une pensée de la sensation, pour faire épopée de son existence et de l'histoire d'un Nord dont il vante le génie.

Depuis plus de vingt ans, Olivier Domerg explore le paysage, tente de le cerner sans jamais l'enclore. "Le Temps fait rage" en est une nouvelle variation. Une expérience épiphanique.

De vrilles en volutes autour de la chose, Laurent Albarracin évide l'évidence jusqu'à la jouvence de ce qui est.

Nouvelle oeuvre posthume de Charles Racine, "Y a-t-il lieu d'écrire ?" s'acharne sur la contradiction de sa question et la soulève comme une véritable planche de vie.

Comme Rimbaud, qui aimait les « peintures idiotes », Ivar Ch'Vavar cherche à rendre palpable la poésie jusque dans le plus humble, le plus brut, le plus fou.

La première traduction et anthologie personnelle du Danois Thomsen révèle une écriture à la lyrique discrète, nonchalante et méditative.

Après la carte blanche à Leos Carax, nous voulions prolonger le film d'une autre manière. Non pas chercher ses influences, mais voir comment il faisait signe vers l'ensemble du cinéma français. Cette histoire poétique a donc comme ligne de mire ″Holy Motors″, et ces onze titres (en hommage aux onze avatars de Denis Lavant) s'y rattachent d'une manière ou d'une autre. Nous avons écarté Jean Vigo, trop évident, et Jean Epstein (nous y reviendrons à la sortie du coffret DVD que préparent les éditions Potemkine).