" Les Contemplations " de Victor Hugo, la " Tristesse " de Nerval, les " Délires " de Rimbaud, " Le Bonheur " selon Paul Fort, " Les Yeux d'Elsa " observés par Aragon, la " Femme noire " de Leopold Sedar Senghor ou une " Conversation " avec Jean Tardieu... La poésie française recèle d'innombrables petits bijoux. Vers enchanteurs qui ont su marquer les esprits ou strophes plus discrètes mais tout aussi admirables, ces fragments de textes réunis par Jean Orizet présentent le monde et la vie sous toutes leurs coutures et nous invitent à savourer la beauté de chaque écrit.

380 poèmes immortels, chefs-d'oeuvre du patrimoine français, sont réunis dans cet ouvrage merveilleusement illustré. Préface d'Alexandre Jardin.

Les poèmes offrent certainement le maximum de corps dans le langage: telle serait l'hypothèse de Serge Martin à partir d'un corpus poétique pluriel des trente dernières années du XXe siècle. Sans viser une typologie, la force corporelle de ces œuvres y est observée au moyen de cinq activités comme autant de leviers d'écoute la plus fine possible de ce que fait un poème par corps au langage, à la vie même: énoncer, incorporer, se rapprocher, correspondre, emmêler. Ce faisant, toujours à partir des poèmes, l'auteur essaie de construire une critique forte des points de vue, linguistiques ou littéraires, psychologiques ou sociologiques, philosophiques ou poétologiques, concernant les tensions d'un faire l'amour dès que poème, voire dès que langage puisque la force amoureuse en constituerait un principe anthropologique. En fin de compte, cette enquête montrerait que plus rien ne peut s'achever en définitions. Tout y est mis en mouvement jusqu'à faire le pari qu'avec le poème, c'est toujours pour la première fois. Ou alors ce n'est ni de l'amour ni un poème, parce que les poèmes, quand ils sont poèmes, font l'amour. Voilà la conviction acquise au bout de cet ouvrage qui aura contribué quelque peu, on l'espère, à une anthropologie historique du langage par les rythmes amoureux. Serge Martin est professeur émérite de littérature à l'Université Sorbonne nouvelle Paris 3. Il a publié récemment Voix et relation. Une poétique de l'art littéraire où tout se rattache (Marie Delarbre, 2017), Ghérasim Luca, une voix inflammable (Tarabuste, 2018) et L'Impératif de la voix. De Paul Éluard à Jacques Ancet (Garnier, 2019). Il est écrivain sous le nom de Serge Ritman (Ta Résonance, ma retenue, Tarabuste, 2017).

"En ce jour on n'écrira plus rien qui n'ait déjà été lu sinon les pages écornées que le sens fait vriller Et la nuit suivra portant de l'Est et du Nord l'opprobre dans son bagage d'humilité" Poète, écrivain et plasticien, Otto Ganz est né à Anvers en 1970. Auteur de nombreux ouvrages publiés en France, en Belgique et au Québec. Lauréat 2017 du prix Eugène Schmits de l'Académie royale de langue et de littérature française de Belgique pour «Du fond d'un puits» (Maelström, 2017). Son roman «La vie pratique» vient de paraître dans la collection Espace Nord.

Une anthologie de poèmes sur le thème des arbres, écrits par soixante poètes classiques ou contemporains tels que Ronsard, Hugo, Prévert ou Apollinaire. ©Electre 2023

Alors que la poésie du XIXe siècle tend à porter au plus haut degré la rupture esthétique avec la langue courante, l'auteur ambitionne de retrouver au coeur des textes les coordonnées de la vie sociale. La relecture de Chateaubriand, Hugo, Vigny, Leconte de Lisle, Lautréamont ou encore Baudelaire restitue les contextes qui environnent les formes poétiques parmi les plus élaborées. ©Electre 2023

Comment réunir en un bouquet les cent plus belles fleurs de la poésie française ? Pourquoi ne pas demander aux poètes d'aujourd'hui de nous les cueillir eux-mêmes ? De l'émouvante supplique de François Villon au chant du " petit bonheur " de Norge, ils sont tous là, ces mots et ces rythmes qui enchantent nos mémoires.

Le "Drôle de ménage" en question est celui de monsieur Lesoleil et madame Lalune, qui ont ensemble des problèmes d'horaire. Un livre d'images publié par Cocteau en 1948, aujourd'hui accompagné d'un CD lu par Jean Marais.