Nouveau livre de poèmes de Charles Dantzig, "Démocratie de bord de mer" nous mène dans le pays des amours masculines. Rencontre avec un écrivain, qui n'a jamais cessé d'être poète.

François Boddaert souffle en 2018 les quarante bougies des éditions Obsidiane dont il est l'un des fondateurs. Et lance une nouvelle collection pour passer le cap des 50...

Comme chaque année, le Marché de la poésie a lieu à Paris du 6 au 10 juin 2018, place Saint-Sulpice. C'est le grand rendez-vous des amoureux de la poésie et l'occasion de demander à un poète et à un éditeur ce que peut la poésie aujourd'hui. À l'heure des manipulations techniciennes du vivant, Pascal Riou nous dit comment parler en poète du monde commun dans tous ses états. Au cours d'un entretien, Gérard Pfister revient sur la belle aventure éditoriale des éditions Arfuyen et explique ses motivations à publier de la poésie, alors que les lecteurs se font rares. Sommaire. Puisse la poésie.

On le croyait presque enterré, mais l'art poétique fait un retour en force dans l'Amérique de Trump. Premiers acteurs de ce renouveau : les jeunes et les femmes, qui s'expriment en nombre sur les réseaux sociaux.

Quelques jours d'enquête sur la frontière du Texas, au départ d'une année terrible : dans son immense « Cimetière d'étoiles », Richard Morgiève donne libre cours à la « poésie humaine ».

Encore s'agit-il surtout de laisser le langage faire son travail musical. Comment travaille-t-il ? Comment la langue du poème joue-t-elle sa partie dans l'intimité du texte? La NRF l'a demandé à plusieurs écrivains qui s'expriment dans ce numéro : Alexis Jenni, Camille Goudeau, Michèle Audin, Alexis Weinberg. Il y a dans ces textes, bien que très différents les uns des autres, une ivresse des formes qui ne saurait seulement valoir comme ligne de conduite esthétique, baroque ou autre. Point d'« école » ici, ni de baroque ou de désert formel.

On le voit bien à lire ces dernières pages que Philippe Jaccottet livre à notre attention avec "La clarté Notre-Dame" et "Le dernier livre de madrigaux". Une vie de poésie passée à épier la lumière dans la splendeur simple des arbres de la « promenade ». Aujourd'hui, après plus d'un demi-siècle de littérature, c'est ce mot de « promenade » qui nous retient.

La politique a été sur la sellette, toutes ces dernières semaines où nous doutions que Joe Biden puisse monter la dernière marche de la Maison Blanche. On a eu tort de croire que l'Amérique ne croyait plus en elle-même. C'est la poésie, aux Etats-Unis, qui est aux fourneaux, assez semblable, il faut bien le dire, au voisin russe, qui connaît toujours son Pouchkine par coeur, enfin presque. Alice Kaplan nous le redit avec les mots de Robert Frost et ceux de la jeune poétesse Amanda Gorman dont tout le monde a pu admirer la fraîcheur messianique.