Diversification de l'offre, quête de nouveaux modèles économiques, redéfinition du métier de journaliste : les médias français sont en plein chamboulement. Au coeur de la tourmente, le rôle de l'Etat reste central.

Le gouvernement hésite à s'attaquer vraiment au règne de Bouygues, de la Générale des Eaux et de Suez-Lyonnaise des Eaux, qui contrôlent la télé en France.

"Depuis deux ans, les agressions contre le service public se sont multipliées. Il faut rétablir ses chances, comme la BBC est en train de le réussir."

Elle arrive, elle n'arrive plus, elle arrivera, mais peut-être pas... vingt ans qu'on parle de la diffusion en numérique de la radio, autant d'années que les conflits d'intérêts et les choix technologiques chahutent le débat. Décryptage et perspectives.

Comme ses prédécesseurs, le président de la République ne résiste pas au plaisir de toucher au paysage audiovisuel français.

L'Elysée orchestre l'attribution de six nouvelles chaînes de télé gratuites, à un mois de l'élection présidentielle. Enquête sur les coulisses d'un étourdissant feuilleton.

Après l'annonce par le président de la République du nouveau système de financement de la télévision publique et de nomination de son PDG, Denis Olivennes débat avec Alain Minc, l'un des inspirateurs de la réforme.

Document de fond, sous forme d'un dossier compilant plusieurs articles parus entre 1996 et 2010, consacré aux enjeux scientifiques, commerciaux et idéologique de la mutation rencontrée par le paysage audiovisuel : la télévision numérique terrestre (TNT), alors que d'ici à la fin de 2011, la télévision analogique s'arrêtera définitivement.

Pour la première fois sous la Ve République, une loi - sur la réforme de l'audiovisuel public - est appliquée avant d'avoir été adoptée par les parlementaires