L'ancien président est tête de liste d'un parti qui pourrait faire chuter l'ANC, et donc son successeur, lors des élections générales du 29 mai 2024. Mais, bien sûr, cela n'a rien de personnel...

Trente ans de domination absolue ont pris fin le 29 mai 2024. L’ANC, parti historique de Nelson Mandela, a perdu sa majorité absolue, et des tractations s’ouvrent pour constituer un gouvernement d’union nationale.

Trente ans après, que reste-t-il des espoirs nés de la fin de l’apartheid, des premières élections multiraciales et de l’arrivée au pouvoir du premier président noir du pays, Nelson Mandela ? Les scandales de corruption à répétition, la mauvaise gestion de services publics aussi cruciaux que l’eau et l’électricité, l’économie en berne ont quelque peu terni les couleurs de la nation arc-en-ciel. Alors que le pays connaîtra ce 29 mai des élections générales, l’ANC, qui le gouverne depuis trente ans, connaît de sérieuses turbulences et pourrait se voir contesté jusque dans les urnes. Sommaire.

Les élections générales, qui se tiennent le 29 mai 2024, pourraient mettre le parti historique en grande difficulté.