Les deux scrutins de l'automne 2019 se déroulent dans un contexte de déception des Tunisiens, tant sur le plan démocratique qu'économique.

Le 15 septembre 2019, les Tunisiens sont appelés à choisir leur président parmi vingt-six candidats. Un nombre qui reflète le morcellement des tendances politiques et laisse craindre un éparpillement des voix.

Trublion de la classe politique, ce magnat des médias, inculpé pour fraude fiscale et incarcéré depuis le 23 août 2019, s'est qualifié pour le second tour de l'élection présidentielle. Portrait d'un businessman aussi controversé.

Prises en étau entre les deux tours de la présidentielle anticipée, éclipsées par le duel Karoui-Saïed, les législatives du 6 octobre sont pourtant capitales. C'est sur ce scrutin de listes à un tour que se jouent le rapport des forces, les équilibres politiques et la gouvernance du prochain quinquennat.

Au-delà de la lutte contre la corruption et le chômage, de la revitalisation des services publics et de la relance de l'économie, c'est la refonte totale du mode de gouvernance qui est au coeur du projet du nouveau président. Sommaire. "Le peuple veut", éditorial. Page blanche. Puzzle parlementaire. Khadija Mohsen-Finan, politologue « C'est la fin des petits arrangements entre chefs ». Economie. L'heure du choix. Cherche nouveau modèle industriel, tribune. Entrepreneuriat. Décideurs stratégiques. Société. Kuriat, le paradis sur mer. Tendance. Ainsi soie-t-il.

Interférences politiques, infrastructures vieillissantes, effectifs insuffisants, réformes gelées... Le malaise grandissant au sein de l'appareil judiciaire menace de paralysie l'institution tout entière.

La composition du nouveau gouvernement a fait l'objet d'âpres négociations. Mais son chef s'est attiré les foudres des modernistes, qui l'accusent d'être l'homme de paille d'Ennahdha.

Stratégie peu lisible, communication opaque, caractère indépendant... Cent jours après son investiture, le président Saïed n’est parvenu ni à clarifier sa feuille de route, ni à rompre son isolement politique.

Comme dans de nombreux pays à travers le monde, les démagogues antisystème ont fait irruption sur le devant de la scène, ne reculant devant aucune outrance pour servir leurs desseins. Jusqu’où peuvent-ils aller ? L'article se conclue par la tribune d'Amine Snoussi, essayiste et militant pour la justice sociale et écologique, tribune intitulée "Déni de démocratie".

Fort d'un bilan positif, il est le seul ministre sortant à être pratiquement assuré d'être reconduit dans le gouvernement qu'Eiyes Fakhfakh est chargé de former d'ici au 20 février 2020.

Après une période de tensions avec le président Kaïs Saïed, le patron d'Ennahdha et titulaire du perchoir veut calmer le jeu, tout en rappelant que son parti demeure une force politique incontournable. Et un partenaire obligé.

Gouvernance, relance économique, réconciliation nationale... Avec l'investiture du gouvernement Fakhfakh, le nouvel exécutif peut enfin entrer en action. Principale mission : débloquer le pays. Sommaire. ENJEUX. Retrouver la flamme, éditorial. Le temps de la réconciliation. Le clair-obscur de la transition, tribune. ECONOMIE. Toujours à la pointe. Hakim Ben Hammouda, économiste, ancien ministre de l'Economie et des Finances : "Le défi est de reconstruire un contrat social". L'agriculture du futur. SOCIETE. Voyage au pays des saveurs. Espace de Liber'thé.