Huit mois après que l'opposant Jamal Khashoggi a été découpé en morceaux, le royaume se refait une beauté. Les éléments de langage, entre le glamour de "MBS" et les projets faramineux, sont assénés à un public choisi.

L’intrusion de manifestants dans le Parlement le 1er juillet 2019 témoigne du désespoir de la jeunesse, qui rejette des institutions impuissantes face à Pékin, analyse un enseignant.

Pour dénoncer les agissements du prince Mohammed ben Salmane, des dignitaires musulmans appellent au boycott du pèlerinage, qui est pourtant un des cinq piliers de l’islam.

Certains diront que l’économie, le sous-développement, la pression des bailleurs et le poids des investisseurs étrangers musellent et écrasent leurs généreux idéaux. Ce serait avouer que leur combat contre les régimes dictatoriaux et prédateurs qui les ont précédés a été vain. Nul ne doute qu’il est compliqué de plier le bras à une multinationale, surtout s’il est musclé par la diplomatie de l’ex-puissance coloniale. Cependant, pourquoi ces chefs d’État élus sur une promesse démocratique ne s’appuient-ils pas, dans cette lutte, sur le syndicaliste qui s’insurge, le média qui dénonce ?

L’ancien dirigeant Almazbek Atambaev est en prison. Celui qui régnait sans partage sur son pays a perdu face au président en exercice, Sooronbaï Jeenbekov, qu’il considérait pourtant comme sa marionnette.

Autrefois classée parmi les organisations terroristes, l’Organisation des moudjahidin du peuple iranien, aujourd’hui basée en Albanie, bénéficie du soutien de proches de Donald Trump, mais aussi d’élus démocrates, qui espèrent qu’elle renversera le régime des ayatollahs.

L'élection présidentielle doit avoir lieu à la fin de 2020, mais les grandes manoeuvres ont déjà commencé. De passage à Paris, l'ex-ministre se confie sur ses ambitions et sur sa famille, tout en réglant ses comptes avec son ancien allié, le président Touadéra.

Imperméable aux soupçons de détournement qui le visent, l'ancien président de l'Assemblée nationale défend avec vigueur l'attelage ministériel dévoilé au mois d'août.

Assuré d'avoir un nouveau président en 2021, le pays s'est refait une santé sur le plan économique et se modernise progressivement. Un bol d'air bienvenu dans un contexte sécuritaire encore tendu. Sommaire. Issoufou prépare la relève. "Les Nigériens doivent sentir que l'Etat assure leur sécurité". Partition inachevée. Indicateurs au vert. Patrons nouvelle génération. Niamey sur son trente et un.

On sent qu’elle s’interroge sur l’utilité de l’exercice, cette rencontre avec un journaliste de M. Cela va-t-il faciliter la libération de son époux, Nabil Karoui, sa seule obsession du moment ? ou au contraire, la compliquer ? Avouons un embarras – déontologique – réciproque : comment écrire sur Salwa Smaoui sans se faire piéger dans une possible opération de communication politique en cette période électorale ultrasensible en Tunisie ?

La victoire électorale des Rajapaksa au Sri Lanka lors de la présidentielle du 16 novembre 2019 est un nouvel épisode de la montée des régimes autoritaires en Asie du Sud.

Suivant les consignes de Téhéran, pour qui l’Irak doit rester inféodé au régime iranien, le gouvernement de Bagdad s’acharne sur les manifestants qui réclament sa chute.