Alors que le gouvernement lance un grand débat sur l'énergie, la question de la prolongation de la filière nucléaire se profile. En voici les données historiques.

Dans le Sahara, puis le Pacifique, la France a procédé à 210 essais atomiques. On découvre aujourd'hui certains effets... inattendus.

Fleuron de la technologie tricolore, l'EPR devait redémarrer le secteur nucléaire en panne durant de longues années, renouveler le parc européen et conquérir les grands pays émergents. Or, la filière française marque le pas. Pourquoi ? Les raisons d'une défaillance en quatre points.

Un débat public a lieu en France sur le problème des déchets nucléaires. Au-delà des questions techniques, les citoyens doivent être éclairés sur l'évolution possible de la production d'énergie et sur l'inventaire de déchets qui en résultera.

Qu'ils soient généraux, ingénieurs du CEA ou industriels, ils constituent un réseau d'experts, gardiens des secrets de l'arme atomique. Forment-ils pour autant un groupe de pression au pouvoir occulte, qui manipulerait les politiques et détermineraient les choix stratégiques ?...

Parce qu'il s'est laissé imposer par ses experts des essais qui n'étaient pas techniquement justifiés, Jacques Chirac a dû faire à l'opinion internationale et européenne des concessions qui battent en brèche la vieille doctrine française du "chacun pour soi" nucléaire.

C'est l'histoire la plus mal connue, la plus taboue aussi : l'aventure du nucléaire militaire en France. Avec un groupe de chercheurs, le spécialiste des relations internationales Maurice Vaïsse travaille sur le sujet depuis dix ans...

"Des va-nu-pieds et des sous-nations" : c'est ainsi que les proches du pouvoir qualifient les opposants français et étrangers à la reprise des essais atomiques. Que cache cette morgue ? Une énorme gaffe politique ou une conviction à toute épreuve ? Voici les pièces du dossier.

Quarante-trois ans après le premier essai nucléaire, ils ont déposé plainte pour comprendre le taux exceptionnel de cancers dont ils sont victimes après avoir été exposés aux radiations.

S'il est construit, il durera soixante ans. Or, dans deux décennies, on saura faire des centrales nucléaires beaucoup plus performantes. Mais pouvait-on prendre le risque d'attendre ?

Pour la toute première fois en France, on discute publiquement de la nécessité de construire un nouveau type de centrale nucléaire. Les anti sont absents. Dommage.