Candidat à la présidentielle algérienne d'avril 2014, l'écrivain est parti à la collecte des parrainages nécessaires. Ne manque plus que... son programme.

A quatre mois de la présidentielle, le pays hésite toujours entre stabilité et changement.

Le cercle des personnalités, partis et organisations appelant le chef de l'Etat à briguer sa propre succession en avril 2014 va s'élargissant. Tandis que l'intéressé, lui, ménage le suspense.

L'impéritie de l'Etat algérien suscite un mécontentement latent qui débouche parfois sur des affrontements sanglants, comme ceux survenus à Ghardaïa à la mi-mars 2014. Dans ces conditions, la nouvelle candidature de M. Abdelaziz Bouteflika à l'élection présidentielle prévue le 17 avril a provoqué l'exaspération d'une population qui n'attend plus rien de ses dirigeants.

Son seul programme ? Que rien ne change. Malgré son état de santé chancelant, le président algérien brigue un quatrième mandat. Celui de trop, estiment nombre de ses compatriotes, jusque dans les rangs du pilier du régime : l'armée.

Alors que l'élection présidentielle a enfin été fixée au 17 avril 2014, la classe politique, paralysée, attend toujours de connaître les intentions du président sortant.

Candidat à l'élection présidentielle d'avril 2014, l'ex-chef du gouvernement met progressivement en place son dispositif de campagne.

A la tête de partis embryonnaires dépourvus de toute assise populaire, deux officiers supérieurs à la retraite annoncent leur candidature à la présidentielle d'avril 2014.

Un chef d'Etat qui n'a pas encore annoncé s'il serait candidat. Un entourage présidentiel qui le presse de le faire et accuse les services secrets de s'y opposer dans l'ombre. Des généraux qui s'en mêlent. A deux mois du scrutin, le brouillard ne se dissipe pas, au contraire !

Abdelaziz Bouteflika, qui continue d'entretenir le suspense autour de sa candidature à la présidentielle, a jusqu'au 4 mars 2014 pour annoncer sa décision. D'ici là, ses partisans les plus zélés, inquiets pour leur avenir, sont résolus à tout faire pour qu'il rempile.

Depuis l'annonce de la candidature de Bouteflika, tout le monde devine l'issue de l'élection du 17 avril 2014. Sans pour autant savoir ce qui se trame dans les coulisses du "système". Culte du secret, opposition désabusée... Une étrange atmosphère de résignation flotte dans le pays.

Le Forum des chefs d'entreprise s'est prononcé en faveur d'un quatrième mandat du dirigeant. Mais derrière l'accord de façade, trois tendances s'affrontent.