Les partis politiques français, privés de statut spécifique, traversent une profonde crise révélée de façon spectaculaire par l'élection présidentielle et les élections législatives de mai et juin 2017, ainsi que par la judiciarisation croissante de leur fonctionnement interne. Pour autant, comme les formations traditionnelles en voie de perdition, les nouveaux mouvements politiques sont tout aussi présidentialistes dans leur stratégie que dans leur organisation.

Dossier consacré à la campagne présidentielle 2017, en France. Un événement marqué par un affranchissement des candidats aux partis traditionnels, et la naissance de nouvelles organisations. Sommaire. Embarras de la gauche sur l'immigration. La canonnière, une passion française. Et cette fois encore, le piège du vote utile ? L'assurance maladie universelle en questions. La fin des partis politiques ? Sortilège de la culture. Document de fond. Quelques données chiffrées.

Afin d'examiner l'impact des outils numériques sur la communication politique en France lors de la campagne présidentielle de 2017, cet article présente une étude comparative des stratégies numériques de François Fillon et de Jean-Luc Mélenchon et une analyse de la communication numérique du candidat devenu président de la République, Emmanuel Macron.

Afin de résumer les termes de son duel avec M. Emmanuel Macron, incarnation selon elle de l’"argent roi", Mme Marine Le Pen a célébré la France "qui protège nos emplois, notre pouvoir d’achat". En matière économique, le Front national se situe volontiers sur un terrain jadis occupé par la gauche. Mais le libéralisme ne lui pose aucun problème dès lors qu’il reste hexagonal.

Le succès d’un candidat inconnu du public il y a trois ans ne s’explique pas seulement par la décomposition du système politique français. Inventeur d’une nouvelle manière de promouvoir les vieilles idées sociales-libérales qui ont valu au président François Hollande des records d’impopularité, M. Emmanuel Macron a trouvé dans les médias un solide point d’appui. Son histoire ressemble à un rêve d’éditorialiste.

La victoire d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle de 2017 reste largement une énigme pour la science politique française, qui ne l'avait pas anticipée. Un colloque, les 11 et 12 janvier derniers, a permis de confronter les recherches émergentes sur le sujet.

C'est le paradoxe de cette élection : jamais la gauche n'a été aussi fracturée, pourtant elle n'a jamais autant pesé dans le débat présidentiel. Pas moins de trois candidats se disputent son leadership. "L'Obs" a comparé leurs programmes. Sommaire. Le comparatif des programmes. Programmes : 4 questions clés. L'euro, point de discorde. Mélenchon ou la paix du ... Kremlin. Petit vote entre amis. Le test : êtes-vous plutôt Macron, Mélenchon ou ... Hamon ?

Sujet majeur de la campagne de 2012, la dénonciation des dérives de la finance folle semblait passée de mode... chez les "grands candidats" en tout cas.

Sommaire. Dans la tête des candidats : à la veille du premier tour, nous avons demandé à cinq écrivains de dresser le portrait des principaux prétendants à la présidentielle. Les mots sont leurs armes : que dit leur langage ? Derniers secrets de campagne : "L'Obs" a suivi Emmanuel Macron dans sa dernière ligne droite. Un président doit-il être vertueux ? Le journal de bord de trois indécis. "Marine Le Pen ne sera pas présidente" : interview de Brice Teinturier, directeur d'Ipsos.

Macron et Le Pen qualifiés. La droite K.-0. Le PS laminé. Pour la première fois, sous la V République, les deux grands partis de gouvernement ne figurent pas parmi les finalistes de l'élection présidentielle. Un séisme. Sommaire. Comment Macron a dynamité le parti socialiste. Quinze jours pour devenir président. Hamon, la grande illusion. Le Pen, la force d'une paria. Le danger de la banalisation. "Un affrontement chimiquement pur" (entretien avec le géographe Christophe Guilly. Qui sont les électeurs ? Droite année zéro. Ces quatre journée où Fillon a perdu l'imperdable...

De Régis Jauffret à Elisabeth Roudinesco, "l'Obs" a demandé à quinze penseurs et écrivains leurs réflexions à vif sur le premier tour. Quinze regards personnels et percutants : et si cette compétition électorale avait finalement été passionnante ? Sommaire. Toute honte bue, par Régis Jauffrey, écrivain. Rien n'est tranché, par François Dubet, sociologue. Désir de chef, par Sophie Wahnich, historienne. Benoît, ne renoncez-pas !, par Vincent Delecroix, philosophe. Trivial Pursuit, par Aurélien Bellanger, écrivain. Un "vote musulman" très laïque, par Olivier Roy, politologue.

Facturation douteuse, association opaque et auto-entrepreneuriat... "L'Obs" a pu consulter les comptes de la campagne présidentielle du candidat insoumis.