A l'épreuve de la pandémie et, à présent, de la guerre en Ukraine, l'indépendance alimentaire de la France est devenue un des principaux thèmes de la campagne présidentielle

La finaliste à l'élection présidentielle doit digérer sa défaite et décider de mener ou non les futurs combats électoraux sous son nom.

Le sociologue Didier Fassin a coordonné une enquête sur la société française actuelle et les crises qu’elle a récemment traversées. Il observe ici combien le "moment critique" que nous vivons est profond et se trouve illustré par la dernière élection présidentielle.

La nièce de Marine Le Pen s'est mise en retrait de la politique pendant cinq ans. Depuis son retour aux côtés d'Eric Zemmour, elle déçoit ses fans.

Loin du discours public d'une campagne réussie, en interne, l'entre-deux-tours a ressemblé à un chemin de croix pour la candidate RN.

À l’opposé de la “gauche radicale”, l’animateur d’Engageons-nous plaide pour une stratégie de victoire fondée sur “un projet réformiste rénové”.

Divisée, fatiguée, lasse, courroucée... A la veille du premier tour de l’élection présidentielle, la France montre à la presse étrangère un visage renfrogné. La pandémie, la guerre en Ukraine et les crises sans fin ont mis à mal le moral des Français. Et parfois, la colère gronde, comme à La Ricamarie, près de Saint-Etienne, où le "Financial Times" est parti à la rencontre de ceux qui votent pour l’extrême gauche ou l’extrême droite, mais surtout pas pour le gouvernement. Le ressentiment et la frustration sont palpables.

Avec quelle France le reste du monde parlera-t-il ? Et dans quelles conditions ? Quelques jours avant le second tour, la presse internationale s’interroge sur les conséquences de la victoire d’Emmanuel Macron ou de Marine Le Pen à la présidentielle. Pour l’Europe, la question est vitale, vu le poids de l’Hexagone dans l’Union. Ailleurs, la perspective d’une victoire de la candidate du Rassemblement national fait trembler les institutions internationales. Sur le plan intérieur, les deux projets dessinent une France bien différente. Sommaire. L’Europe croise les doigts pour son champion.

Emmanuel Macron a certes gagné la présidentielle, mais le véritable chantier démarre maintenant, prévient la presse étrangère, qui a suivi l’élection de près. A commencer par un nécessaire examen de conscience après ce scrutin, remporté avec 58,5 % des suffrages exprimés. Il faudra aussi mettre en place une opération de secours pour l’Europe, qui risque de se défaire, souligne "El Mundo".

Le président français, réélu le 24 avril, doit être plus attentif aux divisions du pays et à l’écologie. Tout en restant le démocrate européen qu’il a su être. En est-il capable ? se demande la presse étrangère. Sommaire. Emmanuel Macron va devoir changer. A-t-il l'étoffe d'un grand homme ?

Douze candidat.es ont obtenu leurs cinq cents signatures. Mais une soixantaine avaient tenté l’aventure, dont certain.es ont contracté un prêt, tenu meeting sur leurs congés payés, enchaîné les nuits sur des canapés-lits. Nous avons suivi cinq de ces « petit.es » candidat.es dans la dernière ligne droite, avant la clôture des parrainages. Ils.elles racontent à "Causette" cette bataille perdue d’avance, loin d’être inutile à la démocratie. Sommaire. Petit.es candidat.es : et pourtant ils.elles courent. Cinq ans de Macron : les féministes font le bilan.

Poutine, la guerre, l'Europe, la dissuasion nucléaire, les Français, la marche de l'Histoire, les Gafam, Dieu, l'amour, la mort et... le programme de Marine Le Pen. Le président-candidat se livre longuement au "Point", brossant au passage son autoportrait. Sommaire. Emmanuel Macron : la grande confession. Ce qu'il mijote. Les trois France. Deux projets à front renversé. Europe, le grand flou lepéniste. Sophie Pedder : "Votre président a dépensé plus que n'aurait osé le faire un socialiste !" Comment Marine Le Pen se prépare à gouverner. Ces électeurs à qui Macron donne des boutons.