Le 20 janvier 2009, George W. Bush va confier les clés de la Maison-Blanche à Barack Obama. Rarement l'investiture d'un président américain aura été aussi attendue.

Donald Trump a transformé la campagne pour l'investiture républicaine américaine en un enfer dantesque pour ses rivaux. Le milliardaire a imposé ses thèmes, ses obsessions et surtout ses mensonges.

Aux États-unis, le milliardaire est en position de force dans la course à l'investiture. Jeb Bush a renoncé.

Impuissants à enrayer l'avancée de Donald Trump dans la course à l'investiture, les responsables du Grand Old Party craignent un éclatement de leur formation.

Les sept candidats à la primaire de "la droite et du centre" n'ont pas bousculé la hiérarchie établie

Au Royaume-Uni, le choix du leader est maîtrisé par les partis. Cette désignation a le plus souvent lieu après une défaite aux élections législatives, le parti décidant alors de choisir un leader chargé de garantir l'unité du parti, de devenir chef du cabinet fantôme et de remporter les prochaines élections en vue d'être chef du gouvernement. La procédure de sélection des deux principaux partis s'est quant à elle démocratisée, mais elle reste limitée au cadre partisan, démontrant ainsi que le Royaume-Uni n'est pas seulement un régime parlementaire, mais aussi un régime de partis.

Jamais un président des Etats-Unis n'avait trouvé son pays dans une situation si dégradée. Peu ont suscité de si grands espoirs, en Amérique et dans le monde. Le 44e hôte de la Maison-Blanche sera-t-il à la hauteur ?