Bracelet électronique. Tout sur cette panacée censée désengorger les prisons

La journaliste Florence Aubenas, ex-otage en Irak, s'engage dans le combat des droits de l'homme en détention. Elle critique avec virulence le projet de loi pénitentiaire que va examiner l'Assemblée nationale.

Si les conditions carcérales donnent une clé pour analyser l'état général d'un pays, alors la France va très mal. A vérifier avec un documentaire alarmant dans une programmation spéciale sur la vie en prison proposée par Canal+.

Rénovations, constructions, peines alternatives... La France entreprend de diminuer sa population carcérale et d'améliorer l'image de ses prisons. Mais il reste encore beaucoup à faire.

Il y a deux mois, dans l'"Obs", 200 personnalités lançaient un appel pour dénoncer l'état indigne de nos prisons. Le garde des Sceaux leur répond.

A quelques jours des Etats généraux de la Condition pénitentiaire, Stéphane Arteta a visité les prisons de Riom, Fleury-Mérogis et Fresnes, où il a rencontré des mères en détention.

La garde des Sceaux et la présidente de l'OIP s'affrontent sur la nouvelle loi pénitentiaire.

20 000 personnes portent cette drôle de prison mobile fixée à la cheville. Un chiffre qui croît de façon exponentielle. Eviter la détention aux petits délinquants, surveiller les individus réputés dangereux : le bracelet est aussi utilisé pour lutter contre la surpopulation carcérale. C'est pourtant loin d'être une solution miracle. Pannes, dépressions et même récidives... Agathe Logeart a enquêté sur la face cachée de ce dispositif souvent paré, à tort, de toutes les vertus.