En s'appuyant sur le corpus développé par le statisticien et essayiste Nassim Nicholas Taleb, qui a théorisé le concept d'antifragilité, villes et territoires pourraient développer des stratégies d'aménagement et d'urbanisme leur permettant d'anticiper les effets de nombreux facteurs de risque, prévisibles ou non. L'article se poursuit par l'interview d'Alexandre Monnin, qui déclare "Le renoncement, composante déterminante d'une politique territoriale antifragile" ainsi que le focus intitulé "L'aménageur, acteur clé de l'antifragilité territoriale".

Commerces, sport, culture... En 2024, la gare du Nord, la plus grande d'Europe, sera un véritable quartier parisien.

Ne vous fiez pas à la piste de ski qui trône sur la maquette des architectes. «On ne fera pas Dubaï aux portes de Paris», assurent les promoteurs immobiliers. Sur le papier, le projet Europacity se veut tout à la fois un «éco-quartier», une «station du temps libre» à faire pâlir d'envie Disneyland Paris et un modèle d'«architecture humaine» censé «dynamiser» la banlieue parisienne. Pour séduire habitants et élus, la méthode est rodée : brandir des milliers d'emplois à la clé et promettre un recrutement tourné vers la «diversité».

Les zones commerciales offrent des réserves de foncier, des opportunités de développement pour les aménageurs et les enseignes commerciales. En redessinant leurs territoires, les opérateurs ouvrent les zones sur la ville et proposent aux habitants une nouvelle offre de logements. De telles ambitions imposent de redessiner l'ensemble des zones afin de trouver les réponses aux besoins des commerçants comme à ceux des aménageurs publics. Détails. Pas de chiffres.