L'auteur démontre, par le biais de la littérature, comment les névrosés peuvent témoigner d'une sorte de connivence avec la folie, ayant acquis à leurs dépens un certain savoir sur la psychose. Une dizaine d'écrits illustrent divers aspects de la clinique, de l'éthique, et de l'esthétique de la psychanalyse.

Ce numéro présente quelques-unes des tentatives de la psychanalyse pour analyser des oeuvres d'art, comprendre le processus de la création et chercher un accès à l'auteur de l'oeuvre.

Une réflexion sur ce que révèlent les constantes qui se retrouvent aussi bien dans les rêves que dans les oeuvres picturales célèbres : l'origine de la mort, la castration, l'engendrement, la scène primitive, le rapport aux autres, etc. L'auteur explique que le message que délivrent les toiles, auquel chacun peut avoir accès par ses rêves et la cure analytique est celui de l'inconscient.

Autour du mythe de Pâris, l'auteur aborde la question de la beauté par rapport à la théorie des pulsions de Freud et de sa représentation.

L'oeuvre solide de l'artiste, considérée du point de vue de l'artiste, est l'aveu dune stratégie apollinienne contre le caractère abyssal "désoeuvrant" de lexistence humaine. Pour le contemplateur, l'oeuvre représente le témoignage dune exploitation éminente du vide d'un centre...

Une mise en parallèle des oeuvres de l'artiste Yves Klein et des concepts utilisés en psychanalyse par Freud et Lacan.

hez Freud le premier, la réflexion sur l'art et ses créations a joué un rôle important dans l'élaboration de la théorie psychanalytique, grâce à maints exemples. La psychanalyse de l'art ou encore la « critique psychanalytique » ont par la suite parfois dévié. Est-ce une raison pour s'arrêter là ? Que se passe-t-il donc dans nos rencontres esthétiques, qui sont autant de « leçons de vie qui ne donnent pas de leçons » ? L'analyste, expert dans les ambivalences et les méandres de notre vie mentale, n'a-t-il rien à nous apprendre sur la création musicale, littéraire, cinématographique ou théâtrale ? Sur les traces d'Élie Faure et d'André Malraux autant que de Freud, croisant Bizet et Beethoven, Rembrandt et l'esthétique japonaise, Hemingway et Camus, scrutant Bergman ou Heiner Müller, loin des reconstructions qui prétendent nous livrer la vérité de l'artiste et celle de ses oeuvres, Christophe Paradas tente de brosser un véritable portrait psychanalytique de l'artiste. Et d'éclairer les mystères de la créativité.

Le psychanalyste aborde l'oeuvre d'une sélection d'artistes (Kiefer, Boltanski, Buren, Moore, Balthus, Rothko, etc.), dont la singularité questionne selon lui la manière dont une pensée originelle, souvent inconsciente, conditionne le projet artistique.

Un classique de la littérature psychanalytique qui tente d'analyser ce qui constitue l'origine créatrice chez l'homme dans une variété de manifestations culturelles. Electre 2014