Quand elle est naturelle, la radioactivité trouve son origine dans la façon dont la matière s'est constituée dans l'Univers. Une fabrication qui a nécessité trois creusets : la chaleur du big bang, le coeur des étoiles, puis les explosions cataclysmiques que sont les supernovae.

Le 11 mars 2011, à la suite d'un séisme puis d'un tsunami exceptionnels, plusieurs réacteurs de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima Dai-lchi ont perdu leurs alimentations électriques et leurs sources de refroidissement. Dans les jours qui ont suivi, d'importants rejets radioactifs ont été relevés. Le Centre technique de crise (CTC) de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) les a analysés. Voici ses résultats

A chaque catastrophe nucléaire, c'est lui qu'on réclame. Avec son équipe, le chercheur français Patrick Gourmelon intervient aussi bien dans des centrales, sur des chantiers que dans des hôpitaux.

C'est ici, au Niger, que l'on extrait l'uranium qui nourrit nos centrales nucléaires. Mais dans quelles conditions ? Enquête, sous haute tension.

La radioactivité n'est pas une invention. Si Henri Becquerel la découvre par hasard en 1896, alors qu'il effectue des recherches sur la fluorescence des sels d'uranium, la radioactivité existe, elle, depuis que le monde est monde. Mais la connaissance et la maîtrise de ce phénomène naturel que l'on retrouve aussi bien dans le sol, l'air, l'eau ou encore les aliments que nous ingérons ont ouvert la voie à de très nombreuses applications. De l'électricité aux scanners médicaux, de la bombe atomique à l'archéologie, les rayons alpha, bêta et gamma sont omniprésents !