Dans un essai percutant, le philosophe Michel Feher explore le corpus idéologique du parti de Marine Le Pen et analyse son pouvoir d'attraction

Peut-on encore empêcher le Rassemblement national (RN) de prendre les clés de la maison France ? Oui, ont répondu début juillet les électeurs de gauche, et, dans une moindre mesure, ceux du centre et de la droite modérée, en lui barrant l'accès à Matignon. Mais quand un barrage ne tient qu'à des règles électorales bien commodes, chacun conçoit qu'il est urgent de le renforcer. La première pierre, moins évidente à poser qu'il n'y paraît, consiste à bien déterminer les raisons de la progression du RN. De quoi identifier les chantiers les plus urgents et les acteurs qui peuvent les porter.

Concurrencée par Eric Zemmour, abandonnée par ses lieutenants et lâchée par sa nièce, la candidate du Rassemblement national poursuit son recentrage et joue la carte de la popularité pour mieux consolider son électorat. Le baroud d'honneur d'une ultime campagne ?

Après cinq semaines de travaux parlementaires, le Rassemblement national et ses 89 députés se sont fondus dans le décor de l'Assemblée. Jusqu'où ira cette quête de respectabilité ?

Après la déception des législatives, l'eurodéputé Aleksandar Nikolic est chargé d'assainir les structures départementales du parti.

Marine Le Pen a rendez-vous devant les juges pour détournement de fonds publics. Elle encourt dix ans de prison, 1 million d'euros d'amende et risque de ne pas pouvoir se présenter en 2027. Un procès qui tombe à pic pour le gouvernement Barnier.

Alors que s’ouvre lundi 30 septembre 2024 le procès des assistants parlementaires du FN-RN, des documents en notre possession prouvent que le parti d’extrême droite détournait les fonds européens pour rémunérer ses cadres et ses dirigeants bien avant 2004. Le préjudice global est estimé à 6,8 millions d’euros par le Parlement européen.

Marine Le Pen continue de souffler le chaud et le froid sur l’avenir du nouveau gouvernement, tout en préparant la suite.

Procès, succession, stratégie... Les confessions de la cheffe du RN.

Soupçonnée d'avoir organisé le détournement de près de 7 millions d'euros dans l'affaire des assistants du RN au Parlement européen, elle comparaît avec 26 autres cadres de son parti. Et encourt une peine d'inéligibilité. L'enquête se conclut par l'article intitulé " Thierry Léger, un "gorille" très particulier".