Le cinéma de Sacha Guitry est un habile et subtil mélange entre des éléments filmiques d'une modernité surprenante et un théâtre narcissique, séduisant et brillant. Comment Guitry raconte-t-il ses histoires, son histoire, l'Histoire ? Par quels chemins détourne-t-il et contourne-t-il les clichés ? Analyse de l'oeuvre et présentation des 33 films qu'il a écrits et réalisés.

La situation de Jean Cocteau, auteur de films, est exceptionnelle. Il est le premier parmi les grands écrivains, poètes, romanciers, dramaturges de ce siècle, à avoir su reconnaître, aimer et choisir le cinéma comme il l'a fait. Il a su en outre, d'emblée, y conquérir un style, où l'homme se révèle, fidèle à l'esthétique générale que dès 1930 il avait définie. Son œuvre de cinéaste, constituée essentiellement de six films seulement, réalisés en trente ans, illustre une voie royale du septième art, qu'il a été presque seul à emprunter. C'est une œuvre qui préfère la poésie au fait divers, le rêve à l'anecdote, l'invention au reportage, la traversée des miroirs aux transports en commun. Elle est pourtant sans artifice, car le souci de Cocteau est toujours de " rendre l'irréalité réaliste " ; et elle a l'accent de la gravité, car son sujet central est le dialogue du créateur et de la mort. Que ce soit dans La Belle et la bête, L'Aigle à deux tâtes et Les Parents terribles, ou dans le cycle orphique qui va du Sang d'un poète au Testament d'Orphée, le cinéma de Jean Cocteau répond totalement à ce qu'il attendait lui-même de l'œuvre d'art : " Je crois, disait-il, qu'au lieu de s'évader par une œuvre on est envahi par elle. Ce qui est beau c'est d'être envahi, habité, inquiété, obsédé, dérangé par une œuvre. " Vingt-cinq ans après sa mort, Cocteau cinéaste et poète nous envahit, nous habite, nous dérange encore. NOUVELLE ÉDITION MISE A JOUR

Ce sont des textes, très souvent inédits, que J. Mény présente et étudie, outre son analyse des films et des scénarios auxquels Giono collabora.

L'auteur est un des photographes de plateau des premiers films de Marcel Pagnol. Il nous livre le bout de chemin qu'il a parcouru avec l'écrivain et cinéaste. A travers ses souvenirs, c'est la naissance du cinéma à Marseille et les premiers films que produisit Pagnol qui sont dévoilés. Avec un itinéraire photographique dans le massif du Garlaban.

Pseudonyme de Jean Richard, écrivain, dessinateur, journaliste, cinéaste. - A été rédacteur en chef de "Vu" et de "L'intransigeant". - A été président de l'Association des auteurs de films et président de la Fédération internationale des auteurs de films. - Fils de Marius Richard, directeur du "Petit provençal"

Dora Stern, une détective privée, recherche une disparue et surtout des lettres, qu'une fois retrouvées, elle jettera dans la Seine. Ce roman surréaliste s'inspire des dix années où l'auteure a aimé le cinéaste Abel Gance. Il est accompagné des échanges épistolaires de N. Kaplan et A. Gance entre 1954 et 1965.