L’Union européenne se rapproche d’une puissance civile dans les relations internationales et cultive son propre modèle distinct de diplomatie et de gestion civilo-militaire. L’absence de réflexion géopolitique au sein de l’UE a pourtant pour conséquence une aggravation de ses relations avec la Russie dont les objectifs s’accordent mal à ceux de l’UE, et de sa propre sécurité dans le contexte d’un couple franco-allemand en panne après le Brexit.

La situation en Macédoine représente une menace potentielle dans une zone fragile. La complaisance européenne à l'égard d'une politique nationaliste répressive est étonnante. Jusqu'où l'Union européenne pourra-t-elle tolérer ces dénis de démocratie au nom de la défense de la "stabilité" ?

Face à une profonde perturbation de l'ordre international, la France doit-elle - et peut-elle - redevenir une grande puissance, comme le propose le président de la République ? Cela pose la question du rapport entre le politique et le militaire. Cela pose aussi la question des alliances, en particulier au sein de l'Europe.

Ni fédéraliste, ni souverainiste, ni à plusieurs vitesses, mais pragmatique sur l’immigration et sur l’union économique et monétaire.

Après les élections anticipées prévues le 28 avril, Bruxelles redoute un scénario à l’italienne, avec l’extrême droite en position de force.

Le géant chinois des télécoms occupe une place majeure dans la guerre diplomatico-commerciale qui oppose Washington à Pékin (lire p. 35). Au coeur des inquiétudes : la 5G (ou cinquième génération de mobiles) – qui permet de connecter sans câble voitures, appareils électroménagers, téléphones portables – et ses possibles failles de sécurité. Il faut dire que Huawei, fondé par un officier de l’armée, s’est développé grâce au soutien de l’État chinois. D’où les soupçons récurrents d’espionnage autour de ses activités. Dans cette lutte géopolitique pour l’innovation, l’Europe est à la traîne.

Alors que le Moyen-Orient se disloque, l'écrivain pointe les initiatives européennes et américaines prises depuis cent ans dans la région. Toutes désastreuses, selon lui.

Dans son "Requiem pour le monde occidental", Pascal Boniface conteste une vision occidentaliste qu’il juge obsolète et dangereuse. Il plaide pour une autonomie européenne.

Vous ne comprenez plus rien au divorce annoncé entre Londres et Bruxelles ? Pas de panique, "L'Express" vous guide...

Depuis décembre 2018, des manifestations contre le régime d’Omar El-Béchir sont violemment réprimées. Ce qui ne dissuade pas la France et l’UE de tisser des liens de coopération et d’affaires avec le tyran, spécialement sur les questions migratoires.

Après avoir lancé une contre-offensive en Syrie, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a ouvert ses frontières au flux de réfugiés désireux de gagner l’Europe. Obligeant ainsi l’UE à réagir, analyse ce journal suisse. Sommaire. L'Europe face à ses psychoses, analyse vue de Suisse. Vu de Turquie, "Rendons la monnaie de sa pièce à l’UE". Vu de Grèce,"La plus grande crise depuis 1974". Vu d'Allemagne, "une guerre sale".

L’Union européenne doit s’émanciper de la protection américaine et accepter de représenter une force dans le monde. Les défis sont nombreux, mais tout espoir est permis, explique l’historien néerlandais Geert Mak dans cet entretien accordé à l’hebdomadaire allemand "Die Zeit".