Alors que le gouvernement français peine - comme ceux qui l'ont précédé - à avancer dans la réforme du droit du travail, se heurtant à des résistances à la fois politiques, syndicales, patronales..., la question des relations sociales dans le cadre professionnel conserve toute son actualité. Or, comme le montre ici Hubert Landier, les entreprises continuent, dans leur grande majorité, à fonctionner selon le modèle pyramidal traditionnel issu de l'époque cartésienne.

L'élection au Medef sera décisive pour l'avenir du paritarisme. Atoutset faiblesses des principaux candidats.

Un exemple concret, expérimenté aux usines Renault, montre que la qualité du travail, dont la définition est loin d'être évidente, peut faire aussi l'objet de négociation dans le cadre du dialogue social.

Dénonciation, en octobre 2015 en France, de l'idée reçue que les PME seraient moins à même que les grands groupes d'offrir une gestion des compétences optimum. A travers une sélection de 3 profils de PME caractéristiques, il est démontré que les PME, en tant que lieu de proximité, savent bien mieux articuler l'individuel et le collectif et sont plus au fait de la grande variété des contextes, tant pour le dirigeant que pour le personnel. Un encadré sur les 5 dimensions de la notion de compétences qui sont individuelles, collectives, organisationnelles, stratégiques et interorganisationnelles.

Le passage au crible de cette idée reçue permet de démontrer que les organisations syndicales ratifient majoritairement les accords d'entreprise (graphique à l'appui) et que le dialogue social noué en France ne dépareille pas à l'aune européenne.

La vie quotidienne des entreprises est émaillée de nombreuses tensions, crises, confrontations. Elles éveillent chez les employés et les managers des émotions fortes et souvent archaïques, qu'il faut apprendre à reconnaître et à maîtriser.

Les managers seraient-ils les premiers responsables de la situation de mal-être, de démotivation et de désengagement que vivent aujourd'hui en France des millions de salariés ?

Utilisation croissante, par les entreprises françaises, du challenge commercial, un levier déterminant pour motiver les équipes de vente, à condition que la récompense soit à la hauteur. La tendance actuelle : plutôt qu'une prime en argent, les sociétés sont invitées, par leurs agences, à offrir à leurs salariés de véritables cadeaux. Ceux-ci jouent sur la corde émotionnelle et peuvent susciter bien plus de convoitises que ce que leur valeur faciale le laisserait supposer.

Revue de détails des principes de base d'une bonne relation entre le franchiseur et son franchisé, en France. Concrètement, le franchisé exploite le savoir-faire, l'image et la notoriété de l'enseigne tout en étant chef d'entreprise. Quant au franchiseur, c'est pour lui un système moins coûteux pour gagner des parts de marché. Les deux étant soucieux du bon développement de leur structure, une bonne relation est donc déterminante. Le franchiseur doit avoir mis au point une formule qui réussit économiquement, et donner les clés de sa réussite à un autre entrepreneur.

En refusant de signer le pacte de responsabilité, Nicole Couvert réaffirme le rôle d'un syndicat chargé de défendre les intérêts de ceux que l'on n'entend jamais. Cette classe moyenne dont, pourtant, dépend l'essentiel de la relance.

Il ne croit ni au consensus mou ni aux oppositions de principe. En matière d'emploi, Thierry Lepaon croit à la vertu de l'action collective et à la force de certaines convictions. Brutal et utile.