Rien ne se passe comme prévu. Le président se retrouve au lendemain des législatives pris de court par une situation qu'il n'avait pas même envisagée.

Députés et partis sont loin d’être acquis à une culture du compromis efficace pour gérer la trajectoire de l’économie.

Si le résultat des législatives a mis en difficulté le pouvoir exécutif, il peut toujours compter sur les nombreux atouts que lui offre la Constitution pour contraindre le Parlement.

Le second quinquennat d'Emmanuel Macron augure d'une lutte des places et d'une guerre des oppositions sans précédent. Chacun défendant son camp et ses idées, sans jamais oublier son intérêt particulier

Les députés experts des questions locales ne seront pas légion dans une chambre où les partis peu implantés dans les exécutifs territoriaux (LREM, RN et LFIJ se taillent la part du lion.

Sa stratégie – renvoyer la balle à l’opposition, patienter avant de "déclarer la guerre" – va faire durer la pagaille à l’Assemblée. Sommaire. Macron, l'homme qui n'assume pas. Le RN s’impose en "champion du peuple". Bonne nouvelle, le radicalisme politique est de retour !

Les remaniements gouvernementaux sont une occasion de modifier les lignes. Les élections européennes sont conçues pour les déplacer.

Le Parti républicain a certes perdu la Chambre des représentants, mais il garde son emprise sur le Sénat, et le président y est pour beaucoup, souligne ce chroniqueur conservateur. Sommaire. Trump, touché mais pas coulé. L'enquête russe dans la ligne de mire.

Le deal conclu par Theresa May avec Bruxelles revient peu ou prou à rester dans l’UE, s’indigne dans "Spiked" ce fervent partisan du Brexit. Pourtant, souligne le "Daily Telegraph", la Première ministre a obtenu le meilleur accord possible, compte tenu du revers subi lors des législatives de 2017 et de l’hostilité générale à son égard.

Sortie renforcée des législatives, l'opposition menace de confisquer le poste de chef de gouvernement à l'Action démocratique indépendante, au pouvoir depuis 2014.

Le scrutin sénatorial du 29 décembre 2018 pourrait aboutir à une subtile redistribution des cartes avant la présidentielle de 2019.

Quinze ministres épuisés en deux ans et une garde rapprochée présidentielle qui laisse à désirer. La rentrés s'annonce périlleuse pour l'exécutif, qui va de reculades en objectifs rabotés. Sommaire. Autopsie de la Macronie. Le soldat Casta en terrain miné. Griveaux, en marche vers le fiasco.