Les traditions chamaniques d'Asie centrale et septentrionale sont présentées dans leur unité. Leur recomposition suite à la diffusion de l'islam, en particulier du soufisme, et du bouddhisme est ensuite examinée ainsi que leur destin au cours du XXe siècle sous la persécution des régimes communistes soviétique et chinois et leur réapparition au début des années 1990.

Les deux journalistes dévoilent, révélations à l'appui, les dessous du scandale des détournements de fonds de plusieurs chefs d'Etat africains, de ces "biens mal acquis" sur le dos de leurs peuples. Ils expliquent pourquoi, après le scandale Elf des années 1990, l'affaire des BMA pourrait faire trembler les fondements de la République.

Quelle a été la perception de la menace turque dans l'Europe des débuts de l'époque moderne ? Le danger ottoman était réel, augmenté d'une menace enracinée dans l'héritage médiéval des Croisades. L'auteur montre comment il y eut une crise de la lutte contre les Turcs dès le XVIe siècle et que cette lutte est devenue une guerre comme les autres. La papauté est devenue impuissante à exhorter les princes chrétiens à s'unir, d'autant qu'elle a utilisé parfois cet argument pour favoriser ses propres intérêts économiques. On constate dès lors un effacement de l'affrontement religieux, dans un contexte très net de l'affaiblissement de la notion de chrétienté, favorisant en retour des relations plus apaisées entre les puissances occidentales et l'Empire ottoman, fondées sur le commerce et parfois des alliances stratégiques. Cet ouvrage, publié en 2004 dans la collection Le nud gordien ,renouvelle l'approche historique de cette période et montre un Empire ottoman aux portes de l'Europe.

Né en 1925, professeur à Sciences Po pendant trente-six ans ainsi qu'à Polytechnique, HEC, Stanford University, journaliste à La Croix, au Monde, à Ouest-France et dans les radiotélévisions allemandes, Alfred Grosser a effectivement été, durant soixante ans, un homme de réflexion et d'influence. Engagé pour la compréhension franco-allemande depuis 1947, il tient en Allemagne la place d'observateur-participant. Athée, il ne cesse de jouer un rôle un peu analogue dans le catholicisme français. Dans ce livre-bilan, il expose sa méthode de pensée et d'action, son rapport au politique, et fustige les abus des puissants de l'économie et la béance des inégalités dans notre société. La dénonciation de «la foire sur la place» que constitue le milieu parisien ne l'empêche pas de présenter ses joies culturelles qui comprennent aussi le sport, mais surtout la musique. Ces joies - étendues à celles du couple et de la famille - n'empêchent pas son interrogation insistante sur la souffrance et la mort, dans leur réalité et dans la façon dont elles sont perçues aujourd'hui. En fin de compte, Alfred Grosser rectifie l'image donnée par Albert Camus : il est un Sisyphe heureux parce que, à chaque chute, la pierre reste un peu plus haut qu'à la retombée précédente.

Cet ouvrage étudie les relations entre le Portugal et le Brésil au cours du XIXe siècle. Il tente de comprendre et d'analyser le passage de rapports coloniaux à ceux de deux Etats souverains et politiquement indépendants, de l'indépendance du Brésil en 1822 jusqu'à l'union fraternelle des deux pays en 1922. Cette recherche s'appuie sur des archives, des périodiques de cette époque, etc.