L'Etat doit-il régenter l'islam ?

Le fantasme totalitaire de l'activisme djihadiste se confond avec une demande accrue de religion. La république peut-elle refonder son pouvoir symbolique, c'est-à-dire son autorité, en se référant à une laïcité conçue comme une spiritualité culturelle ?

Dans un commentaire au vitriol, le quotidien panarabe met en cause les autorités françaises et leur propension à créer la confusion autour d'un sujet aussi sensible que le conflit israélo-palestinien.

Au lendemain d'un débat controversé, ″Historia″ a sollicité l'éclairage de l'historien et sociologue Emile Poulat. Ce spécialiste de la loi de 1905 livre une analyse pour le moins... inattendue !.

Les trois grandes fédérations musulmanes ont gagné la partie. Les élections pour le Conseil français du Culte musulman (CFCM) se dérouleront selon leurs conditions. Les courants minoritaires ne désarment pas pour autant et comptent faire entendre leur voix.

Depuis sa visite au Vatican, Nicolas Sarkozy ne jure que par les "racines chrétiennes" de la France. Il est devenu le nouveau prophète d'une "république de croyants".

Pour la première fois, les musulmans de France devraient élire, ce mois-ci, leurs représentants.

La nomination par la président Jacques Chirac d'un commission chargé de réfléchir sur la laïcité dans la République au moment même où l'Assemblée nationale se penche sur le port de signes religieux à l'école, illustre la vigueur du débat qui traverse la société française.

Paris vaut bien une messe ! C'est ce qu'aurait dit le Béarnais pour justifier son déni de la foi protestante. Avait-il le choix s'il voulait régner sur une France à majorité catholique ?