Marquées par une succession de drames familiaux et des dettes à n'en plus finir, les vingt dernières années du maître hollandais furent aussi celles de son apogée picturale. Un crépuscule radieux à l'honneur à la National Gallery de Londres.

Les époux Soolmans resteront ensemble et sur le sol européen ! Après deux ans de tractations et de coups de théâtre, ces deux chefs-d'oeuvre ont été acquis conjointement par la France et les Pays-Bas. Une première en Europe.

Rompant avec le baroque spectaculaire et tragique de Caravage, Rembrandt a réinventé le clair-obscur. Comme surgie de la nuit biblique, sa peinture religieuse, nimbée d'or et d'ocre, se révèle à la fois sobre et chatoyante, intime et sublime. Parfaitement orientale.

La National Gallery de Londres et le Rijksmuseum d'Amsterdam se penchent sur les quinze dernières années de Rembrandt (1606-1669). Brisé par la mort de son épouse et criblé de dettes, le maître vit pour son art et continue à produire des oeuvres intenses, entre lumière et ténèbres. Démonstration en seulement quarante tableaux.

Le musée Jacquemart-André, à Paris, consacre une grande exposition à Rembrandt Van Rijn. L'occasion de faire le point sur la question épineuse et très agitée des attributions, au sein d'un corpus "élastique" qui n'a cessé de varier, ces dernières décennies.

Le peintre hollandais souffrait d'un strabisme divergent. Loin d'en pâtir, il en aurait tiré profit pour mieux rendre sur la toile les scènes qu'il représentait.

Le maître flamand jouait sur les textures, associant zones détaillées et zones plus floues, pour guider le regard des spectateurs.