A l’approche de la présidentielle du 12 décembre 2019, la police algérienne multiplie les arrestations. Loin d’affaiblir la contestation, cette campagne de répression ne fait que renforcer la détermination des manifestants.

Dans un éditorial d’une très grande prudence, le grand quotidien économique libéral de Hong Kong tente une lecture des décisions que la Chine s’apprête à prendre et s’inquiète du durcissement annoncé.

Il y a un an, le 17 novembre 2018, se jouait l'acte 1 des "gilets jaunes". En partenariat avec l'Ifop, "Marianne" a voulu prendre le pouls de notre société et de ses fractures encore ouvertes. Sommaire. Les raisons de la colère sont toujours là. Reportage à Grenay (62). Le jaune s'estompe, la colère s'incruste. Christophe Guilluy : ''Tout a été fait pour effacer la dimension majoritaire du mouvement".

Dans un territoire miné par les inégalités, les jeunes Hongkongais ressentaient un profond mal-être. En luttant ensemble pour préserver leurs libertés, ils ont découvert la fraternité. Une solidarité qui a gagné le reste de la population, comme le montrent les élections de district remportées par le camp anti-Pékin.

Dans une lettre de prison, publiée par le quotidien turc d’opposition de gauche "Birgün", l’avocat Selcuk Kozagacli évoque le cas d’un client en grève de la faim depuis plus de deux cents jours.

Arrestations massives dans le camp des démocrates et réinterprétation du principe "Un pays, deux système" : comme en 2003, au moment du Sras, la Chine profite de la pandémie pour asseoir son autorité sur Hong Kong.

Tandis que l’establishment hongkongais resserre les rangs autour de Pékin, les opinions les plus tranchées s’expriment contre la loi sur la sécurité nationale imposée par la Chine. Ce résident de longue date traite les premiers de collaborateurs. L'article de "Hong Kong Free Press" est complété par celui du "Nikkei Asian Review" à Tokyo, intitulé "Le sacrifice d'une place financière majeure".

Avec la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin le 30 juin 2020, le régime chinois a repris la main sur le territoire. Cette journaliste, qui a longtemps couvert la Chine, décrit une population désemparée, muselée, et qui vit désormais dans un climat de peur.

La condamnation du journaliste Khaled Drareni à trois ans de prison, le 10 août 2020, est le symbole de la répression toujours plus grande du nouveau régime. Les espoirs suscités par la chute de Bouteflika sont bien loin, regrette l’un de ses confrères.

Camps d’internement et contrôle forcé des naissances au Xinjiang, loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, menaces sur Taïwan, emprisonnement de la moindre voix discordante dans toute la Chine... Le niveau de répression orchestrée par Pékin atteint un niveau inégalé, même pour ce pays que l’on disait déjà autoritaire. Pour le politologue américain David Skidmore, le pouvoir central ne tolère plus les différences aux marches de l’empire. De fait, une idéologie de l’étatisme absolu a modifié la nature du régime, corrobore le politologue chinois en exil Deng Yuwen. Sommaire.

Les habitants de Minsk, qui contestent les résultats de la présidentielle depuis le 10 août, sont toujours plus déterminés. Mais la liberté d’action accordée aux forces de répression est désormais totale.

Détentions arbitraires, procès iniques, accusations biaisées... En Algérie, en Arabie Saoudite, au Chili ou en Afrique du Sud, les tribunaux sont parfois au service de systèmes qui brisent l’opposition, les militants des droits humains ou les minorités. Cette année encore, "Courrier international" s’associe à Amnesty International et à sa campagne "10 jours pour signe", qui met en avant dix cas emblématiques et tente de mobiliser l’opinion publique. Afin que ces injustices ne soient pas passées sous silence. Sommaire. Algérie. Faire taire Khaled Drareni à tous prix. Burundi.