Depuis 2019 et la crise des gilets jaunes, la France est pointée du doigt par plusieurs organismes internationaux pour sa gestion répressive des libertés. Des universitaires, syndicats et ONG souhaitent mener une coalition pour créer un rempart aux dérives liberticides.

Quelques mois après la mort de Mahsa Amini, ce dossier, coordonné par Azadeh Thiriez-Arjangi, propose un éclairage sur le mouvement révolutionnaire « Femme, vie, liberté » en Iran. La violence de la République islamique, un régime corrompu qui réprime son peuple et lui impose une culture de la mort, a conduit les Iraniens à proclamer leur liberté, ouvrant un horizon d’espérance. Sommaire. Femme, vie, liberté. Un mouvement révolutionnaire en Iran, introduction. La génération « Femme, vie, liberté ». Renverser le régime des mollahs ? Un regard tiré de l’économie politique.

La répression sanglante de la manifestation du 20 octobre montre la volonté du clan Déby de s'agripper au pouvoir.

Dépendant directement du guide suprême, les Gardiens de la révolution représentent le bras armé le plus puissant de la République islamique. Leur rôle? Protéger le régime coûte que coûte, rappelle cet universitaire spécialiste du sujet. Le focus sur la situation iranienne se conclut par l'article intitulé "Jeunesse ignorée, jeunesse radicalisée".

Rassemblements violemment réprimés, déclarations durement sanctionnées, militants emprisonnés, torturés, parfois même exécutés… En Iran et en Russie, au Maroc comme à Hong Kong, partout le droit de manifester – et les libertés d’opinion et d’expression qui vont de pair – est en butte à des restrictions et à des empêchements autoritaires. Cette année encore, "Courrier international" s’associe à Amnesty International et à sa campagne “10 jours pour signer”, laquelle met en lumière dix cas emblématiques.

Alors que la population ne supporte plus le confinement, Pékin a assoupli les restrictions et tente d’accélérer la vaccination… Sans envisager la fin totale de la politique “zéro Covid”. Sommaire. "Zéro covid" : atténué pas enterré. La “feuille blanche” va plus loin que Tian’anmen. Paroles de manifestants.

La dissolution annoncée de la police des moeurs montre une inflexion du régime. Mais ce n’est la fin ni du contrôle des femmes ni de la répression. Sommaire. Iran. Des compromis en trompe-l’oeil. “Le régime islamique ? Un cadavre puant et encombrant”.

Six mois après le début de la contestation, le journaliste et militant Keyvan Samimi, tout juste sorti de prison, constate un changement profond dans la société iranienne. "Le grand mur de la peur a été brisé", assure-t-il dans cet entretien avec "Radio Farda". Il rappelle aussi l'urgence de structurer un mouvement toujours vivace, malgré les dires du pouvoir.

Solitude, peur et incertitude rythment le quotidien de Nan Lin depuis le coup d'Etat du 1er février 2021 en Birmanie. Ce militant vit caché et continue à organiser des manifestations contre la junte en plein Rangoon.

Dans une lettre ouverte au chef de la police publiée par le média d'opposition "IranWire", cette avocate et militante iranienne en exil l'assène: sévir contre les femmes non voilées n'arrêtera pas la marche de l'histoire.

Elles s’appellent Ghazal, Parnian et Kimia. Elles ont entre 20 et 23 ans et racontent, pour "The New York Times Magazine", leur quotidien dans un Iran en pleine mutation depuis la mort de Mahsa Amini, il y a un an. Un journal intime écrit entre mars et mai 2023 et que "Courrier international" a choisi de traduire intégralement.

Un an après la mort de Mahsa Amini, les opposants, notamment ceux de la diaspora, doivent tirer les leçons de tous les soulèvement infructueux depuis 1979 pour sauver le mouvement né à l’automne 2022, explique cet ancien diplomate iranien. Sommaire. De l’urgence d’un front d’opposition uni. Les mollahs en plein tour de vis répressif. “La terreur de l’État face aux contestataires crève les yeux”.