Les plus vielles datent de 7000 ans, bien avant l’âge d’or de la civilisation égyptienne à laquelle on les associe habituellement. Leur étude a fait des progrès considérables ces dernières années, grâce aux avancées de la médecine, notamment celles de l’imagerie 3D ainsi que des analyses biomoléculaires. Selon le vieux précepte de l’anatomie clinique Mortui vivos docent, « les morts enseignent aux vivants », et par le biais de la bio-archéologie, elles sont venues enrichir les connaissances médicales dans leur profondeur historique.

La découverte d’une tombe fait partie des moments privilégiés d’une fouille archéologique. Le succès du film britannique "The Dig", récit romancé de la découverte de la tombe médiévale princière de Sutton Hoo en 1939, l’a encore confirmé. Les tombes sont un moyen direct d’appréhender le statut social des défunts, et donc la structure de la société à laquelle ils appartenaient – avec des exceptions possibles.

Une équipe d’archéologues et de spécialistes a reconstitué le visage de trois personnes découvertes lors d’une fouille à Tongres, en Belgique, en 2013. Mis au jour ensemble dans une fosse, cet homme, ce garçon et cette fillette ont vécu au début du Ier siècle de notre ère. Cette tombe faisait partie d’un petit cimetière de 17 personnes, phénomène rare à l’époque romaine, où la crémation était la norme. Qui étaient-ils ? Que faisaient-ils dans cette cité nouvellement fondée et à quoi ressemblaient-ils ?

Trouvée sur le site mésolithique de Beg-er-Vil, dans le Morbihan, cette clavicule coupée en deux n’a l’air de rien. Mais, datée de plus de 6000 ans avant notre ère, elle appartient au plus vieil humain découvert en Bretagne ! Une batterie d’analyses vient de révéler une partie de son histoire, ouvrant de nouvelles perspectives de recherches. L'article se conclut par l'analyse de Jean-Baptiste Barreau qui déclare : « Les archéologues devront apprendre à utiliser les outils d’analyse 3D. »

En 2015, un premier partenariat scientifique avait été noué entre l’Inrap, le CHU de Toulouse et l’université Toulouse III-Paul Sabatier pour étudier la dépouille momifiée de Louise de Quengo, découverte dans le couvent des Jacobins de Rennes. Cette fructueuse collaboration a été renouvelée pour l’examen des deux sarcophages anthropomorphes mis au jour à Notre-Dame de Paris. Premiers résultats de cette fouille en laboratoire.

Le géomorphologue Laurent Bruxelles poursuit une quête de longue haleine : retrouver des fossiles d'hominines anciens, autrement dit de nos plus vieux ancêtres, dans les grottes d'Afrique australe. Pour le chercheur, il n'y a pas de doute : l'Afrique dans sa quasi-totalité est le berceau de l'humanité, et de nombreux fossiles restent encore à découvrir. Avec une équipe de scientifique français et botswanais, il s'est rendu en décembre dernier dans les Aha Hills, à la frontière entre Botswana et Namibie. Récit.

Des travaux d'archéologie préventive menés à Auxerre (Yonne) ont mis au jour une nécropole antique de bébés. Elle renferme plus de 200 corps de tout-petits sur quelques mètres carrés. Cette densité en fait un site unique au monde.

Ernest est une légende de l'ouest... de la France. Son squelette, exposé dans un manoir de Dordogne, est-il bien celui d'un châtelain parti faire fortune en Californie lors de la ruée vers l'or de 1848 ?

Il y a 80 ans, les ossements de plusieurs centaines d'individus ont été découverts dans le lac Roopkund, en Inde. Les analyses effectuées depuis n'ont fait qu'épaissir le mystère de leur origine...

Des morts-vivants auraient semé l'effroi, il y a mille ans, au sein d'un village anglais. C'est, en tout cas, ce qu'affirment des archéologues britanniques. Brrr...

Des mystérieux ossements d'enfants, de chiens et de loups, vieux de 4000 ans, ont été découverts en Russie. S'agit-il des vestiges d'une cérémonie qui aurait inspiré la légende des loups-garous ?