Où l'on apprend que le sommet sur le changement climatique, du 7 au 18 décembre 2009 à Copenhague, pourrait n'être qu'une étape. Car on discute encore de la répartition du fardeau entre pays riches et pays pauvres. Et pourtant, tous conviennent que la couche basse de l'atmosphère de la planète gagnera au moins 2°C d'ici à 2050.

L'issue des négociations, qui doivent aboutir à la création d'un nouveau régime climatique international, à Copenhague ce mois de décembre, demeure incertaine. Certains Etats ne font pas preuve d'une attitude coopérative, alors même que les gains collectifs qui en résulteraient diminueraient le coût de leurs actions individuelles.

Du 7 au 18 décembre 2009, la ville de Copenhague a accueilli un sommet de l'ONU sur le climat. Il fallait donner suite au Protocole de Kyoto qui expire fin 2012. Beaucoup d'espoirs étaient donc mis sur ce sommet. Mais les résultats en sont décevants. L'accord de Copenhague est insuffisant en substance, et incertain du point de vue procédural.

Alarmistes, arrogants, opaques... Les spécialistes du réchauffement se trouvent depuis Copenhague, accusés de tous les maux. Qui souffle sur les braises ?

Le 18 décembre dernier, le sommet de Copenhague sur le climat s'achevait sans résultats tangibles. S'agit-il d'un échec total ? Certains commentateurs comme Anthony Giddens considèrent au contraire que le bilan est finalement assez prometteur. A condition que les négociations reprennent vite.

Réunis à Copenhague du 7 au 18 décembre 2009, les 192 Etats membres de l'ONU vont essayer de s'entendre pour réduire massivement leurs émissions de gaz à effet de serre. Décryptage des enjeux de cette rencontre à haut risque.

En réunissant au Danemark 193 délégations, la Conférence des Nations unies sur le climat a pour objectif de préparer l'après-Kyoto et de définir de nouvelles règles contre le réchauffement planétaire. Sachant que les négociations s'annoncent serrées autour de 8 enjeux majeurs.

Depuis plusieurs années, Projet attire l'attention sur les enjeux scientifiques, mais aussi économiques et sociaux du réchauffement climatique, depuis le rapport Brundtland et la conférence de Rio, jusqu'au rapport Stern et au sommet de Copenhague.

Que peut-on dire du résultat des négociations internationales sur le changement climatique qui n'a pas débouché sur l'accord espéré fin 2009 ? Sans enrayer un processus de négociations qui se poursuit, l'occasion de confirmer des engagements a été manquée. Mais quel impact cela aura-t-il sur nos stratégies environnementales, économiques et sur les formes de solidarité internationale qui restent à inventer ?

La Conférences des Nations unies sur le climat, qui se tiendra à Copenhague, du 7 au 18 décembre, a pour objectif de définir des règles contraignantes pour lutter contre le réchauffement planétaire. Réunion de la dernière chance pour certains, elle suscite cependant moins d'espoirs que d'inquiétudes, tout nouvel accord n'ayant de sens que s'il est signé, puis ratifié, par les deux principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre que sont les Etats-Unis et la Chine.

Malgré les efforts de Nicolas Sarkozy et de Jean-Louis Borloo pour relativiser le fiasco du sommet sur le climat, la planète file tout droit vers une hausse de température de 3 degrés d'ici à la fin du siècle... Guillaume Malaurie nous fait revivre ces folles journées où politiques et experts n'ont pu que constater leur impuissance.

Douze ans après la conférence de Kyoto qui fixa les premiers engagements à réduire l'émission de gaz à effet de serre, le sommet mondial qui se tient du 7 au 18 décembre 2009 est d'une importance cruciale. Voici pourquoi.