Dix ans après le début de la crise économique déclenchée par l'affaire des subprimes, l'économie mondiale est repartie, mais les inégalités de revenus ne se réduisent pas. Ainsi la Banque mondiale reconnaissait-elle, fin 2016, que les inégalités au sein des pays développés sont plus élevées aujourd'hui qu'il y a 25 ans et qu'elles tiennent notamment à la croissance vertigineuse des revenus dans le haut de l'échelle : le " 1 % " des plus riches a par exemple vu sa part dans le revenu national doubler depuis les années 1980 aux Etats-Unis, passant de 9 % à 18 %.

Dans le Royaume du Bhoutan (pays d'Asie du Sud), l'indicateur du bonheur national brut (BNB) est avant tout une vision de la société ancrée dans les traditions, les valeurs et la culture du pays. Il donne une lisibilité à une philosophie de vie. Il n'est pas un indicateur parfait, mais il interroge tout de même notre manière de définir la richesse d'un pays. Qu'est-ce que l'on compte et comment ? Explications et détails. Pas de chiffres. Fait partie d'un dossier intitulé "Comment mesurer le bien vivre".

C'est un événement et un indice d'un changement de mentalité : pour la première fois, des économistes de plusieurs pays publient un "Rapport sur les inégalités mondiales". Lucas Chancel et Thomas Piketty en tirent les leçons pour "L'Obs".

Longtemps la romancière de "Bonjour Tristesse" a vécu à toute allure, écrivant le jour et dansant la nuit. Puis l'affaire Elf et les huissiers l'ont rattrapée. Et complètement ruinée.

Malgré les violences des deux derniers week-ends, la fronde des "gilets jaunes" reste très populaire. Les Français se révoltent par procuration contre l'érosion de leur pouvoir d'achat et l'inéquité d'une politique fiscale qui a allégé l'ISF et la taxation du capital. Emmanuel Macron ne pourra faire oublier ce péché originel et sortir de cette crise qu'en amorçant un virage social, sans renoncer à ses ambitions écologiques. Mais la tâche est ardue, alors que les relations se tendent avec le Premier ministre, Edouard Philippe. Sommaire. Où est passé l'argent de l'ISF ?

Il n'y a pas eu de "convergence des luttes" ni de retour des "gilets jaunes". Mais ce serait une erreur pour le gouvernement de pousser un soupir de soulagement, car rien n'est terminé, estiment les médias internationaux. L'hiver 2022 sera dur en France pour de nombreux ménages. Face à l'inflation et à un sentiment d'injustice, la question de la juste répartition des richesses se pose avec une nouvelle urgence, et pourrait bien devenir explosive quand l'Élysée attaquera les prochaines réformes. Les analyses de la presse étrangère. Sommaire.

À la tête des mastodontes de la Silicon Valley, les milliardaires de la tech disposent aujourd’hui d’un pouvoir considérable. Ils sont influents, arrogants, et surtout décidés à imposer leurs vues, à l’image d’Elon Musk, qui vient de faire main basse sur Twitter. Certains d’entre eux soutiennent les républicains les plus extrémistes aux États-Unis. Vont-ils trop loin ? Sont-ils une menace pour la démocratie ? Les réponses de la presse américaine. Sommaire. L’incontrôlable Elon Musk inquiète Washington. Les magnats sont lâchés. Le philantrocapitalisme de Bill Gates n’a pas changé le monde.

Partout en Occident, la génération des baby-boomeurs – celle née après la guerre – est en train de céder sa richesse à sa progéniture, confrontée à une situation économique beaucoup moins reluisante. Dans une longue enquête sur ce vaste transfert de biens et d’argent au Royaume- Uni, le quotidien britannique The Guardian révèle ce paradoxe : l’héritage devient indispensable pour s’en sortir dans la vie, en premier lieu sur le marché de l’immobilier, mais fige ou même exacerbe les inégalités. Sommaire. Faut-il abolir l'héritage ? Le plus grand hold-up des États-Unis.

À la veille du scrutin législatif prévu le 10 mars, ce célèbre éditorialiste lisboète s’inquiète de l’état du pays après huit ans de gouvernance socialiste.

L’ensemble des pays européens fait face aux mêmes défis : la transition énergétique, la dépendance des personnes âgées, la nécessité d’investir dans l’industrie, l’éducation, la santé, la recherche, etc. Tout cela dans un environnement économique plutôt morose avec une croissance, et donc des rentrées fiscales, au ralenti. Face à ce choc de dépenses publiques nécessaires, il y a deux solutions si l’on souhaite maîtriser la dette publique. Soit on taille dans les autres dépenses publiques, comme la protection sociale, et c’est la voie choisie par le gouvernement français.

Vouloir "réussir sa vie", ça paraît normal. Personne ne souhaite vivre dans la pauvreté. Mais a-t-on besoin de posséder beaucoup d'argent et de vivre dans le luxe ?