Dans le premier volume d'une collection destinée à "explorer les défis politiques, écologiques et éthiques" et à inventer un projet "progressiste", le sociologue et historien jette les bases d'une nouvelle grille d'analyse.

Nouvelles fractures, clivage gauche-droite, candidats antisystème, populisme, abstention, défiance et post-vérité : Pierre Rosanvallon analyse pour ''l'Obs" les enjeux de la campagne.

Dignité. La notion peut paraître vague. Pourtant, comme le dit l’historien Pierre Rosanvallon dans l’entretien qu’il nous a accordé en compagnie de la philosophe Cynthia Fleury : « Le mot “dignité” fait partie, comme le mot “respect”, de ceux qui donnent une nouvelle respiration au langage politique et qui entrent en résonance avec ce que sentent et vivent les gens.

De la CFDT au Collège de France, Pierre Rosanvallon brosse le récit passionnant de cinquante ans d'engagement intellectuel. Et fait revivre les grandes idées qui agitèrent la gauche après 68, et le "Nouvel Observateur" en particulier. Sommaire. Vie, mort et résurrection de la deuxième gauche. La vérité sur la Fondation Saint-Simon.

La crise sanitaire a rouvert la chasse aux « populistes ». À l’instar des caricatures – MM. Donald Trump et Jair Bolsonaro –, ils mépriseraient la science, la séparation des pouvoirs, la complexité, l’État de droit. Avocat d’une démocratie apaisée, consensuelle, Pierre Rosanvallon reprend à son compte certaines de ces critiques, arbitraires, du populisme. Une théoricienne réputée de ce courant lui répond.

L'historien conteste l'idée que nous assistons à une tripartition de la vie politique et se demande si nous ne vivons pas des temps semblables à ceux qui ont précédé la Révolution française.

La question, brûlante, valait bien une rencontre entre deux de nos plus grands penseurs de la démocratie. Dans "Le Siècle du populisme. Histoire, théorie, critique", essai remarquable par sa profondeur et la force de son argumentaire, l'historien Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de France, met en lumière ce qu'il perçoit comme un vrai projet politique chez les dirigeants populistes, de feu Hugo Chavez à Viktor Orban, l'actuel Premier ministre hongrois. Pour le philosophe Marcel Gauchet, à l'inverse, le populisme tient davantage d'une réaction incantatoire à la globalisation.

Pour effacer la calamiteuse séquence de la loi immigration, Emmanuel Macron a abattu une carte inattendue en nommant Premier ministre le populaire Gabriel Attal, lui-même habile communicant. Un choix symbolique qui ne devrait rien changer à l’équation impossible de ce quinquennat. Sommaire. Macron - Attal. Le coup de com' permanent. Les secrets d'une nomination surprise. A l'éducation, un ministre de la parole. Pierre Rosanvallon : "Emmanuel Macron a abîmé la démocratie"