Météorologie, télécommunications, navigation, gestion des ressources naturelles, sécurité, mais aussi espionnage... La conquête spatiale est aujourd'hui une nécessité stratégique pour se développer et se protéger. Et le continent n'entend pas se laisser distancer.

Plus flexibles, plus légers, plus puissants, plus durables, les satellites font leur révolution. Une obligation pour s'adapter aux nouveaux usages.

Armées, transports, transactions financières : les sociétés comme les Etats sont de plus en plus dépendants des satellites de navigation. Une vulnérabilité nouvelle et inquiétante.

Des données ultrasensibles sur les positions et les activités de satellites du monde entier se retrouvent concentrées au Pentagone ! Et ce n'est pas tout : depuis peu, une entreprise privée, elle aussi américaine, étend son influence dans ce domaine. Un enjeu stratégique qui échappe de plus en plus à l'Europe.

Les missions spatiales ne nécessitent pas toutes de gros satellites,uniques et... chers. Aussi de nouvelles machines, miniaturisées et standardisées, sont mises au point, observe Simon Devos, rendant ce marché accessible à tous, ou presque.

Tout premier satellite mis en orbite, Spoutnik était une sphère en aluminium de 58 cm de diamètre équipée d'un simple émetteur radio. C'était il y a 60 ans.

Face à la multiplication des constellations de satellites en orbite, l'envoi de vaisseaux pour le ravitaillement, la réparation ou la désorbitation des engins en fin de vie devient un enjeu majeur.

A construire son nouveau vaisseau hors norme, le Starship, tout en dominant le marché des lancements commerciaux, l'entreprise d'Elon Musk passe pour un ovni dans le paysage aérospatial. Son ascension s'est affranchie de tous les usages dans ce secteur. Sommaire. Enquête sur la méthode Space X. Au coeur de la Starbase, où les rêves d'Elon Musk prennent forme. L'empire de Space X à la conquête de l'espace. Le Falcon 9, une fusée recyclable. La constellation Starlink, base de l'économie Space X. Une civilisation multiplanétaire, vision ou illusion ?

Depuis le petit Spoutnik soviétique en 1957, des milliers d’engins ont été arrachés à l’attraction terrestre. Des satellites militaires, de communication, d’observation de la Terre, mais aussi des sondes d’exploration – Soleil, planètes, astéroïdes, comètes –, et même des rovers sur la Lune et sur Mars. Sans oublier la multitude de télescopes spatiaux qui scrutent le cosmos. Avec les nouvelles constellations de satellites de télécommunication, le nombre de ces objets explose, ce qui engendre de sérieux problèmes de débris spatiaux et de pollution lumineuse.

Déjà déployés en orbite autour de la terre, et beaucoup moins chers que les satellites traditionnels, les microsatellites s'appretent à franchir une nouvelle étape : l'exploration des planètes et autres objets du système solaire.

Un unique consortium industriel va réaliser le projet de constellation souveraine de satellites européens. Pas certain que l'Europe y gagne.

Le 14 décembre 1972, Apollo 17 quittait la Lune. Depuis, plus aucun humain n’a foulé le sol de notre satellite. Mais des engins s’y sont posés ces dernières années, et plusieurs pays envisagent d’y créer des bases ou d’exploiter ses ressources. Le rêve lunaire renaît. Face à la multiplication de ces missions et à l’arrivée d’acteurs privés, la presse étrangère appelle à la création d’un véritable cadre juridique. Sommaire. Tout y est permis, c'est bien le problème. Une "ruée chaotique" est à craindre. L'objet de toutes les ambitions. Même les petites entreprises rêvent de l'espace.