La pensée et les travaux du professeur des sciences de l'éducation Jacques Ardoino. Alternant évocation d'expériences pédagogiques en sa compagnie et étude de ses écrits, C. Verrier remet en question les idées reçues en matière d'éducation et donne des pistes pour les enseignants, les parents et les politiques.

Fait le point sur les connaissances en sciences de l'éducation, précise les disciplines qu'elles regroupent, leurs programmes de recherche et leur finalité. Répond aux questions suivantes : En quoi les sciences de l'éducation ont-elles modifié la tâche et la formation de l'éducateur ? Quel est leur rôle politique ?

Les acteurs des systèmes éducatifs sont confrontés à de multiples évolutions des publics, du contexte social et institutionnel. Des repères sont à définir sur les conceptions de l'éducation afin de leur permettre de mieux collaborer. Cet ouvrage présente l'acte éducatif et fournit des méthodes en vue de renforcer la prise en considération de chaque élève dans la classe et l'établissement scolaire.

Cet ouvrage aborde la construction des inégalités scolaires, mettant en évidence le glissement de la notion de réussite scolaire vers celle d'expérience culturelle, ainsi que la perception de l'école comme lieu de socialisation.

Face à l'importance grandissante du e-learning et des NTIC qui mettent à distance un autrui de plus en plus virtuel, l'étude analyse la disparition progressive de l'enseignant de sa classe et l'apprentissage de l'altérité considérée jusqu'alors comme un des piliers de l'école républicaine.

Cet ouvrage apporte un éclairage sur les changements vécus par l'école et leurs répercussions sur la pratique de l'enseignement et le système éducatif.

Qui aurait pu prévoir, au pays de Jules Ferry, Ferdinand Buisson, Jean Zay et Albert Camus, que le maître d'école pourrait, un jour, être identifié au prolétaire asservi par la machine décrit par Karl Marx ou à l'ouvrier obéissant dans « l'organisation scientifique du travail » proposée par Taylor ? Et pourtant, Frédéric Grimaud fait ici la démonstration magistrale que c'est bien à cela que nous assistons. En effet, au fil des pages, nous découvrons qu'avec l'ha¬billage du « nouveau management public », le mariage des neurosciences et du néolibéralisme, l'hégémonie d'évaluations quantitatives et une avalanche de prescrip¬tions en tous genres, les professeurs d'école sont assignés aujourd'hui à un statut d'exécutants, plus ou moins précarisés, sous l'œil de contremaîtres caporalisés chargés de veiller à leur docilité. Situation que Frédéric Grimaud dénonce, mais à la¬quelle il appelle à résister en redonnant toute sa place au collectif des professeurs. Il insiste sur la richesse des controverses et des échanges sur leurs pratiques, et milite inlassablement pour la dimension profondément humaine et vivante de leur métier. Philippe Meirieu