Y a-t-il eu une révolution scientifique au XVIIe siècle ? Hormis Descartes et ses partisans, aucun savant de l'époque ne percevait son oeuvre comme telle, bien au contraire. L'émancipation des modernes vis-à-vis du poids des anciens s'est faite au prix d'une longue bataille.

Le chercheur a dirigé l'Histoire des sciences et des savoirs. Cette synthèse collective exceptionnelle replace l'image des scientifiques dans leur diversité historique. Eclairant.

Bien sûr, aujourd'hui, tout le monde sait cela. Mais à l'époque, l'astronome et physicien italien était le premier à le découvrir.

Invitation à repenser le socle métaphysique d'une oeuvre singulière.

Dans les premières décennies du XIXe siècle, la figure de proue de la philosophie naturelle européenne est un Prussien résidant à Paris : Alexander von Humboldt. D'un long périple dans le Nouveau Monde, il a rapporté une impressionnante collection de plantes, d'animaux et d'objets divers, il a enregistré des milliers de mesures physiques et chimiques, compilé des statistiques en tout genre...

Les sciences quittent-elles un mode de production pour un autre ? La production des savoirs ne se fait plus à l'abri de ses anciens lieux de prédilection, les académies et les universités, mais au sein des réseaux hétérogènes de la technoscience : tel serait le sens de l'histoire.

En 1932, le noyau des atomes éclate sous les assauts des physiciens : un accélérateur de particules réussit la première désintégration artificielle tandis que le neutron et le positron font leur apparition dans le bestiaire des particules...

"On sait que les enfants grandissent quand ils commencent à vous poser des questions qui ont une réponse", a dit un humoriste anglais. De ce point de vue, la science est source d'éternelle jeunesse ! Car elle n'aime rien moins que les énigmes et les questions ouvertes, celles dont la résolution partielle porte le fruit de nouvelles interrogations.

Deux chercheurs ukrainien et russe ont exhumé le crâne du souverain pour reconstituer ses traits.

Cet article présente un état de la recherche en matière d'histoire du climat en Europe et plus particulièrement en France. Ce champ de la recherche historique, largement abandonné en France depuis les travaux pionniers d'Emmanuel Roy Ladurie, et une vue d'ensemble de son essor exceptionnel en Europe, sont décrits avec précision. Une attention particulière est accordée aux archives textuelles et instrumentales, soumises pour l'occasion à une interprétation critique. Les méthodes et les résultats significatifs obtenus ces dernières années en France dans ce domaine sont également soulignés.

· partir des années 1860, la mise en place de services de prévision météorologique, soutenus par les communautés scientifiques et les tats, contribue à transformer profondément les rapports individuels et collectifs à latmosphère et au temps quil fait ®. Ces services sappuient sur lutilisation du télégraphe et sur des méthodes inédites de cartographie et danticipation des états atmosphériques. Cest à lObservatoire de Paris, sous le Second Empire, que ces méthodes dites synoptiques ® sont tout dabord expérimentées.