Si la prépublication d'articles de recherche est devenue habituelle en sciences exactes, ce n'est pas encore le cas en sciences humaines et sociales.

Cet article s'appuie sur une recherche réalisée à partir de cinq grands titres de la presse généraliste, complétée par une série d'entretiens auprès d'un échantillon d'une trentaine d'éditeurs. Il étudie les relations entre les instances de consécration que sont les journaux et une catégorie de petits éditeurs indépendants nommés éditeurs critiques, ceux qui publient dans le domaine de la critique sociale et des essais de sciences humaines.

L'entrée de Michel Foucault dans la « Pléiade », après Claude Lévi-Strauss mais avant Roland Barthes, signe la consécration d'une génération dorée de chercheurs en sciences humaines.

Ces dernières années, plusieurs nouvelles maisons d'édition indépendantes et engagées sont venues grossir les rangs du secteur français de l'édition de sciences humaines pourtant réputé sinistré. Elles s'appuient sur des partis pris éditoriaux forts et des positionnements commerciaux plus agressifs que ceux de leurs aînées.

Prise de position de la Société d'Histoire Moderne & Contemporaine, éditrice de la RHMC, dans son rapport d'activité du 14 juin 2013.

L'application en France de la recommandation de la Commission européenne en faveur du libre accès aux publications scientifiques pose de très nombreuses questions, notamment pour les revues de sciences humaines et sociales (SHS) de langue française dont l'économie est particulièrement fragile.