L'entrée en concurrence des acteurs de l'énergie, décidée au début des années 2000 au niveau européen, devait déboucher sur une baisse des prix profitable à tous. Vingt ans plus tard, l'exact inverse s'est passé et les tarifs ne cessent de grimper, atteignant un sommet en 2021 avec une hausse de 57 % du gaz entre janvier et novembre. L'électricité, elle, est passée de 120 à 190 euros le mégawattheure depuis 2011.

Arrivé à maturité, le marché du solaire peine à se structurer faute d’investissements du gouvernement, contraint par les exigences budgétaires du Fonds monétaire international.

La précarité énergétique concerne 12 millions de Français. Une injustice interrogée lors du premier Campus des Territoires Zéro Exclusion Énergétique en juin 2024, à Marseille. Sommaire. De la promesse d'un bien commun à la précarité énergétique. "Ca nous a ouvert le coeur". Ensemble, massifions ! Éradiquer la précarité, c'est possible. Déclaration de Marseille : des élus impliqués. Ensemblier solidaire, un métier qui a du sens. Artisans : à nous de jouer !

Depuis un an, tout Français peut désormais consommer l'électricité photovoltaïque qu'il produit, et même vendre son surplus. Résultat : l'installation de panneaux solaires a bondi chez nous de 50 % en 2017. Mais avant de se lancer, gare : sur ce marché pointé du doigt pour ses dérives (publicités mensongères, installations hasardeuses), mieux vaut prendre quelques précautions. Car le photovoltaïque n'est pas intéressant pour tout le monde. Tant s'en faut.

Une sortie chahutée du nucléaire en 2025 aurait des incidences sur le prix, la continuité de l'approvisionnement et les émissions de CO2, préviennent les grands secteurs industriels

Malgré la multiplication des aides, des millions de ménages ne se chauffent pas décemment. La faute aux prix élevés de l'énergie, mais aussi aux couacs dans la rénovation thermique des logements.

Électricité, gaz, fuel... l'énergie représente un poste de dépenses conséquent. Changer d'offre ou même de fournisseur peut être un moyen de réaliser des économies.

La hausse des prix de l'énergie entraîne une augmentation du montant des charges locatives, comprenant ce type de consommations récupérables auprès des locataires, tant du parc social que du parc privé. Le locataire, en tant que consommateur final, assume financièrement la hausse du prix de l'énergie, susceptible de créer des nouvelles situations d'impayés pour le bailleur. Ont été annoncés un gel des tarifs et des mesures pour réduire les consommations d'énergie, qui devront se faire entre bailleur et locataires, pour permettre une baisse ultérieure de leur coût.