C'est un air de frénésie qui nous emporte : nous nous trouvons trop dispersés. Et il ne s'agit pas que des sollicitations électroniques qui viennent hacher notre travail et nos loisirs. Ce sont nos vies qui s'éparpillent, entre familles recomposées, défis professionnels, mobilisations politiques ou pratiques culturelles. Rarement immobiles, souvent ailleurs, toujours à faire deux choses en même temps : notre difficulté à nous concentrer est devenue un problème, et plus encore pour nos enfants. Ne savons-nous plus faire attention ?

Depuis trois ans, neuf associations - éducation permanente, centres culturels et PointCulture - se réunissent tous les mois pour penser un "numérique humain et critique" et l'implémenter dans leurs pratiques et missions. Un espace de réflexions, d'échanges professionnels, de formation et de production de supports documentaires. Il s'agit de ne plus s'adapter "sur le tas", mais de coconstruire une vision d'ensemble de l'écosystème numérique. Portrait d'une action de groupe et uncursion dans la "ville intelligente"

La célibataire de 30 ans Emily Witt fait une plongée dans l'univers des sites de rencontre et restitue une topographie du sexe à l'âge d'Internet.

La notion de "société de l'information" a acquis un caractère d'évidence sans que les citoyens aient pu exercer leur droit à un vrai débat. En témoignent les controverses, notamment au sein des grandes instances internationales, sur la "fracture numérique".

Ouvrir les formateurs à la société de l'information, redonner à tous le goût des sciences, instaurer l'égalité dans l'accès à la connaissance, c'est possible, disent les experts de l'éducation à "l'Université de tous les savoirs".

Le 21 décembre 2001, l'assemblée générale de l'organisation des Nations unies a approuvé, par résolution, la tenue d'un sommet mondial sur la société de l'information (SMSI), en deux étapes.