Selon les sondages, les Paraguayens sont les plus heureux du monde. Pourtant, cet Etat est l'un des plus inégalitaires. Un Espagnol a fait le voyage pour comprendre ce paradoxe.

Télévision, sondages : ils occupent aujourd'hui la première place dans la campagne présidentielle.

Le Brexit relance le suspense : Donald Trump fera-t-il lui aussi mentir les sondages ?

Les élites américaines ont failli, les françaises pourraient échouer aussi.

Si certains candidats à l'élection présidentielle croient ancore à la magie des chiffres, ceux-ci ont perdu de leur autorité auprès des citoyens, en dépit de la pertinence toujours plus grande de notre appareil statistique.

Sans cesse commentés, parfois contestés, brandis comme des vérités ou dénoncés comme des manipulations, les sondages rythment la vie politique. Face à cette inflation de chiffres, nos choix sont-ils vraiment libres ?

85% des sympathisants de gauche souhaitent voter pour désigner leur candidat pour la présidentielle de 2017. Un geste de défiance vis-à-vis de Hollande, distancé et en perte d'autorité.

A 100%, les instituts de sondage se sont trompés. Aucun n'avait annoncé une victoire si écrasante de François Fillon au premier tour de la primaire de la droite. C'est une demi-surprise. Pour cette équation, les inconnues étaient trop nombreuses et les sondés, trop volatiles.

Peu importe qu'ils aient perçu la montée en puissance de François Fillon. Dans la foulée du Brexit et du triomphe de Donald Trump, la course en tête de l'ancien premier ministre est portée à leur débit. Une défiance dont les instituts de sondage se seraient bien passés. Crise économique, poids des réseaux sociaux, apparition de nouveaux acteurs... en pleine mutation, la profession cherche son second souffle.

Plombé par les ennuis judiciaires de son colistier, Avigdor Lieberman, et débordé sur sa droite par Naftali Bennett, le favori des élections du 22 janvier 2013 est en perte de vitesse dans les sondages.