L'Asie est aussi pour les Occidentaux le continent d'une spiritualité qui fascine. La vogue du bouddhisme en est la manifestation la plus notoire. Elle ne va pas sans de sérieux contresens. Marion Dapsance pointe l'un des plus flagrants d'entre eux.

Qu'est-ce que l'âme ? S'agit-il d'une réalité matérielle ou bien immatérielle ? Est-elle le propre de l'homme ? Quelles sont ses relations au corps ? Depuis des siècles, ces questions suscitent d'intenses débats.

Dans l'Antiquité grecque, plusieurs écoles philosophiques proscrivent certains aliments auxquels elles confèrent une valeur spirituelle.

Toute pratique spirituelle visant à se défaire des illusions du monde et à se libérer de la souffrance n'a de sens que dédiée au bien de tous. L'Entraînement de l'esprit renvoie à des points essentiels de l'enseignement bouddhique : compassion et méditation.

Basé sur l'harmonie physique, spirituelle et thérapeutique, le kalarippayat est un art réunissant différentes facettes de la spiritualité de l'Inde ancestrale. Discipline du corps, du coeur et de l'esprit, il se veut voie de la conciliation des opposés.

Le septième art est-il à même de suggérer une dimension située non seulement au-delà du visible mais encore au-delà de la simple psychologie, autrement dit une dimension spirituelle ?

Poète, romancier, essayiste, traducteur, calligraphe, François Cheng fut le premier Asiatique élu à l'Académie française, en 2002.

Parues en 1616, sous la forme d'un "roman alchimique", les aventures de Christian Rose-Croix sont considérées comme un des textes majeurs del'ésotérisme occidental de la Renaissance. Mais comment s'explique la fortune qu'il continue de connaître depuis quatre siècles ?