Avec le retour en force des héritiers de Chirac, c'est la parenthèse sarkozyste qui se referme à droite. Dans les cris et la douleur tant les débats sur les alliances et les valeurs ont été brouillés depuis plus de cinq ans.

En deux mois de présence à l'Elysée, le président a commencé à mettre en pratique son ″agenda du changement″. Mais les classes moyennes s'inquiètent... Seront-elles victimes du ″redressement dans la justice″ ?

Marine Le Pen compte sur les municipales de 2014 pour ancrer son parti dans le paysage politique. Reste à trouver les candidats...

Le patron de la nouvelle UDI ne fait jamais rien comme personne. Lui ne rêve pas de l'Elysée mais se voit chef du gouvernement... en 2014. Explication.

C'est le paradoxe défendu par le patron du Front de Gauche : pour contenir le FN, il faut parler comme lui, taper aussi fort que lui.

Quand Bartolone et Montebourg décident de faire équipe, c'est d'abord pour contester Matignon. Mais aussi avec l'espoir qu'un jour l'un des deux finira par y entrer. Histoire d'une complicité.

Autoritaire, intolérant, fantasque, le chef du MoVimento 5 Stelle est de plus en plus contesté, y compris par ses propres élus. Le bateleur de la politique italienne a-t-il commencé son déclin ?

Plus qu'une simple rentrée, Hollande entend scénariser à sa main une année très politique qui s'achèvera, au printemps 2014, par des rendez-vous électoraux à haut risque. Décryptage d'une opération vérité dont l'échec sonnerait le glas du quinquennat.

Sa popularité au beau fixe, son ambition dévorante et ses nombreuses transgressions agacent jusqu'à l'Elysée. Au point de provoquer une contre-offensive menée par Duflot, Taubira... et Ayrault ! Pourtant Manuel Valls ne lâche rien, persuadé que sa ligne est la bonne.

″Je suis l'autre ministre de l'Ecologie !″ clame-t-il aujourd'hui. Histoire d'une conversion moins étonnante qu'on ne pourrait le croire.

Nicolas Sarkozy voyait des nuls partout. Aujourd'hui, il constate le vide et entend retrouve sa place sur la scène politique d'ici à la fin de 2014. Comme Chirac avant lui, il voudrait apparaître moins droitier, plus rassembleur, plus serein... Bref l'inverse de ce qu'il fut durant cinq ans à l'Elysée.

″J'irai jusqu'au bout″, dit-il. Mais il ajoute : ″Je ne suis pas un kamikaze.″ Le président du conseil général de Corrèze reste fidèle à sa ligne : ″De la maîtrise avant toute chose″.