Avec des candidats qui visent les législatives, la présidentielle de 2027 ou des victoires idéologiques ultérieures, la campagne souffre d'un manque patent de sincérité. Au risque de décourager les électeurs. Sommaire. Une Présidentielle pour rien. Recomposition ou décomposition : à gauche, une question existentielle. Ils préparent la droite d'après.

Il n'est pas très connu du grand public. Pourtant, Sébastien Lecornu, l'actuel ministre des outre-mer, sera l'un des stratège de la campagne du président bientôt candidat. Un manière pour Emmanuel Macron de récompenser les bons et loyaux services de cet ancien membre des Républicains, ami d'Edouard Philippe et de Gérald Darmanin. A seulement 35 an , ce politique très ancré localement a su servir de relais sur le terrain au chef de l'Etat. Un trajectoire qui symbolise la droitisation du quinquennat et de la campagne à venir.

Cadres, retraités aisés, ils forment les indéfectibles bataillons rangés derrière le chef de l'Etat. Une France qui se porte bien et qui ne veut pas voir celle qui se sent méprisée depuis cinq ans. Sommaire. Au fait, c'est qui, le quart Macron ? Niort. Bienvenue dans la France qui "va bien". L'antimacronisme dans le sillage des "convois". Quand Macron veut effacer Macron.

Depuis le début du quinquennat, le chef de l'Etat profite de la faiblesse et de l'aveuglement de ses adversaires, et puise son carburant électoral dans les crises qui se succèdent. Jusqu'à quand ? Sommaire. Pécresse, oh ! la détresse ! Larmes à gauche. Le Pen - Zemmour, les ennemis qui s'annulent. "Nous ne faisons même plus l'effort de regarder les programmes". Ils ne sont même pas raccord avec leurs électeurs.

Le chef de l'Etat a gagné le coeur du capitalisme français. Pas en choyant les grands patrons, très peu conviés dans son bureau, à coups de cadeaux fiscaux et de facilités en tout genre. A un mois de la présidentielle, il est clairement le candidat de l'establishment des affaires. Sommaire. Le système existe... et il a un candidat. Zemmour et Le Pen, opération notabilisation. Bolloré à l'assaut de Dassault avec le soutien du Château ?

Ce sont les nouveaux maîtres du jeu de cette campagne présidentielle hors normes, percutée par la guerre en Ukraine. Suivis par des millions d'abonnés, l'influenceuse Magali Berdah et le très populaire Cyril Hanouna sont devenus des interlocuteurs incontournables pour le candidats en quête de notoriété. Ovni dans l'écosystème médiatique des campagnes électorales, ils ont même imposé leurs codes aux émissions traditionnelles en quête de renouvellement. Au risque d'affaiblir le débat.

L’ex-leader étudiant élu président le 19 décembre entrera au palais de la Moneda en mars. Il devra tenir son cap dans un paysage politique en pleine recomposition.

A l'approche du premier tour de l’élection présidentielle, les préoccupations des classes populaires sont reléguées dans le débat public. La fragmentation des projets progressistes conduit inexorablement à un abstentionnisme qui s’annonce record. Un désintérêt pour la chose électorale qui s’explique par la difficulté, pour ces formations politiques, à convaincre leurs potentiels électeurs qu’elles s’intéressent davantage à leurs problèmes quotidiens qu’à leurs propres enjeux d’appareil. Sommaire. Quelles propositions à gauche ? "Ne pas choisir entre un bon et un mauvais peuple".

L’historien Laurent Joly, spécialiste de la Shoah et de Vichy, éreinte la "falsification" de l’histoire de cette période par Eric Zemmour. Tandis qu’un livre collectif pourfend, lui, l’ensemble des manipulations zemmouriennes de l’histoire de France depuis Clovis.

Il y a cinquante ans, les différentes forces de la gauche préparaient les échéances électorales de manière unie. Avec des propositions pas toutes obsolètes aujourd'hui.

Le candidat Macron profite de sa fonction de président sortant pour fuir la contradiction de ses concurrents. Et met en place de savants dispositifs pour entretenir ce mélange des genres.

La campagne électorale pour la présidence de la République française s’achève et la gauche, divisée, ne semble pas partie pour l’emporter. Outre des difficultés tactiques et stratégiques, ses déboires témoignent d’un profond trouble idéologique. Parmi les diagnostics que l’on peut tenter d’en établir figure celui-ci : la gauche, qui s’est historiquement construite autour de la lutte pour la justice sociale, semble avoir lâché le travail et les travailleurs au profit de combats culturels et identitaires. Peut-être est-il temps de s’interroger sur ce glissement ?