Le compositeur de génie sera programmé au Festival d'Aix-en-Provence. L'occasion de redécouvrir deux de ses oeuvres méconnues et d'en apprendre un peu plus sur un artiste talentueux.

Nul autant que Stravinsky n'a autant brouillé les cartes de la création au XXe siècle. Tout au long d'une période particulièrement féconde de soixante ans, il a fondu l'histoire et les styles dans un chaudron d'où jaillit une musique inouïe.

Une partie de la rédaction de ″Classica″ doute de la réussite orchestrale de François-Xavier Roth dans Stravinsky. Bilan.

Personne d'autre que Stravinsky ne fit entrer la musique occidentale dans le XXe siècle avec autant de fracas. Mais s'il est une oeuvre qui ne fut jamais désincarnée, c'est bien la sienne, enracinée au plus profond de son pays natal, la Russie. Un pays d'autant plus rêvé que devenu inaccessible au musicien exilé.

Après avoir enregistré des Purcell et Mozart qui ont divisé l'opinion, Teodor Currentzis propose une version étonnante du "Sacre du printemps" de Stravinsky. Rencontre avec un chef qui aime bousculer les habitudes.

Pour l'un, un "Sacre" inouï à la puissance stupéfiante, mené par un chef qui y crée de saisissants contrastes, pour l'autre, une version cohérente mais qui reste à la surface de la Terre pour l'autre.

Le 29 mai 1913, « Le Sacre du printemps » fait scandale au théâtre des Champs-Elysées, à Paris. Pour le compositeur, comme pour le chorégraphe, Vaslav Nijinski, la représentation est des plus agitées. Un siècle plus tard, retour sur cette soirée.

La reprise à l'Opéra de Lyon, du 11 au 26 mai 2016, du diptyque formé par "Iolanta" de Tchaïkovski et "Perséphone" de Stravinsky, et celle de "Oedipus Rex" au Festival d'Aix-en-Provence, du 15 au 17 juillet, sont l'occasion de revenir sur la genèse, les influences et les partis pris esthétiques d'une oeuvre dont l'originalité et l'audace ont bousculé les règles canoniques de la mise en scène d'opéra.

Pendant que l'on s'écharpe, à la Chambre des députés, à propos de la loi des trois ans, le public du Théâtre des Champs-Elysées hue Stravinsky et Diaghilev.