S’il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands écrivains africains de langue française, Ahmadou Kourouma a peu écrit. Mais quels livres ! Quatre ouvrages en plume majeure auront marqué toute une génération d’écrivains et de lecteurs. Et sont aujourd’hui enseignés dans les universités d’Afrique, d’Amérique et d’Europe. Il sort sa première œuvre, Les Soleils des indépendances en 1970, il a alors 44 ans. Un livre-rupture qui détonne et rompt avec le style très classique des auteurs africains de l’époque et leurs thèmes de prédilection (l’esclavage, le colonialisme...). Kourouma, lui, choisit de porter un regard très critique sur les gouvernements issus des indépendances. Il traduit le malinké, sa langue natale, en français et casse la langue française afin de restituer le rythme africain.

Une étude qui souligne l'importance de l'imagerie à l'origine des romans de Mauriac.

L’oeuvre de Michel Tournier tire son originalité et sa profondeur de l’actualisation des grands mythes oubliés. La fonction du mythe, cette " histoire fondamentale " écrit-il, est d’éclairer les secrétes et confuses aspirations de l’homme : " De la nuit des temps rayonnent ainsi d’obscures clartés qui illuminent pour un instant les miséres de notre conditions et qui s’appellent mythologies. "

Il existe un langage des symboles, mis en lumière par la découverte de similitudes existant dans la représentation de dessins dans les différentes parties du monde dès la préhistoire. Les auteures invitent à un voyage dans le monde des signes et des symboles d'hier à aujourd'hui.

Les mythes sont à l'origine de la vie culturelle de tous les peuples. Décryptée, leur signification cachée s'avère être une réponse imagée à nos interrogations les plus essentielles : pourquoi le monde et la vie existent-ils ? Quel est le sens de la vie ? La nécessité de répondre à ces deux questions est à la source du sentiment religieux exprimé par les mythes, invitant à l'élan de dépassement, comme à celle de l'effort scientifique, qui cherche à découvrir les lois qui régissent l'univers. Tel est le thème principal de " Science et foi ", l'un des deux textes qui composent ce livre. Dans l'autre texte, " Les mystères d'Eleusis ", Diel montre la lente dégradation culturelle de l'époque antique, qui abandonne progressivement l'idéal de la juste mesure au profit du déchaînement dionysiaque, ouvrant une ère de désorientation éthique.

Une réflexion sur le retour des faits religieux et spirituels dans les sociétés occidentales et sur leur potentiel émancipateur. L'auteur examine la fonction de la rationalité symbolique dans la formation de soi et l'individuation, ainsi que le concept de symbole. Il donne enfin des pistes pour que les sociétés prennent en compte les exigences de la structuration de la conscience.

Recueil d'articles dans lesquels M. Pastoureau propose d'étudier l'histoire et l'évolution de la signification des couleurs, des motifs (animaux, végétaux, images, signes) du XIIe au XVIe siècle. Pour l'historien, le symbole et l'imaginaire font partie de la réalité et sont des objets historiques qui racontent aussi l'histoire sociale, économique, politique et religieuse.

Cet essai montre comment la symbolique des animaux et des végétaux, des couleurs, des signes et des songes, au regard de l'histoire culturelle, fait partie de la réalité. Pour appuyer ses propos, M. Pastoureau analyse textes littéraires et didactiques, images, oeuvres d'art, faits de langue, etc.