Les mesures d'apaisement prises par Bachar El-Assad peuvent-elles encore sauver son régime ? A ce stade de la crise, la chute semble inexorable.

Si les troubles perdurent, les minorités, les classes moyennes et les milieux d'affaires, alliés traditionnels du régime, feront défection, estiment deux spécialistes du monde arabe.

L'influence régionale du régime syrien est en train de s'effriter. Un signe d'affaiblissement qui renforce la détermination des manifestants.

Les opposants syriens se sentent soulagés de savoir que leurs familles vivent sous la botte du régime syrien plutôt que sous le joug de l'Etat islamique.

Hier donné pour moribond, le régime de Damas crie aujourd'hui victoire. L'Iran l'a sauvé du naufrage, la Russie lui offre une ébauche de reconquête. Mais pas une assurance-vie. Le sort de la Syrie reste plus incertain que jamais. Sommaire. Le poids de la Russie dans la guerre. Le duo des grands. Paris-Damas, un chemin sans issue. Les naufragés de Raqqa.

L'un des groupes les plus puissants de l'insurrection syrienne annonce sa rupture avec le commandement central de l'internationale terroriste. Nouveau départ ou coup de com ?

Destiné à jouer un rôle-clé au Moyen-Orient, le pays cherche à s'ouvrir et à échapper à ses mauvais génies.

Peu désireuses d'intervenir elles-mêmes, les puissances occidentales pourraient décider de livrer du matériel militaire à la rébellion. Mais elles prendraient alors le risque de rendre impossible une solution négociée.

Militant communiste combattu par Hfez Al-Assad, pourfendeur de la dictature sous Bachar, le "cousin" de la jeunesse rebelle aura passé plus de vingt ans en prison sans jamais renoncer. Confronté à son échec et à la vieillesse, le plus célèbre opposant syrien s'est résigné, en juillet, à prendre la route de l'exil pour Paris.

La chute de Deir ez-Zor "libère" la Syrie de Daech et donne une actualité nouvelle à la question du soutien du président al-Assad.

Ainsi, le président Erdogan a réussi son pari et a " présidentialisé " le système politique turc à la faveur du référendum organisé le 16 avril 2017. Certes, sa victoire est courte (51,4 %) et surtout entachée de fraudes massives que le Haut Conseil électoral ne tente même plus d'occulter, mais comme Erdogan l'a rappelé, le " cavalier a déjà traversé la rivière ".