Et si on vous disait que pour une dizaine d'euros, voire moins, ce doux rêve peut devenir réalité ? Netflix, CanalPlay, Deezer, Livebox Play, EA Access, Izneo, LeKiosk... le système d'abonnement illimité colonise tous les secteurs de la culture, du cinéma à la littérature, en passant par les jeux vidéo et la musique. Et les Français suivent massivement. Une personne sur cinq posséderait un ou plusieurs comptes de streaming légal. Il était donc temps de mettre un peu d'ordre dans cette caverne d'Ali Baba numérique.

Chaque jour, ce flic du Net repère les identifiants de connexion de 25 000 Internautes français qui téléchargent des films illégalement. Avec ses équipes, il a fait tomber de nombreuses plateformes litigieuses. Il se réjouit de l'action de la charte des bonnes pratiques.

Le peer-to-peer, soit "d'égal à égal", permet d'échanger des ficheirs directement entre ordinateurs personnels. Cette pratique n'est pas répréhensible a piori.

Téléchargement illégal de musiques ou de films, duplication de disques compacts ou de DVD : des systèmes anticopie, pudiquement nommés "gestion des droits numériques", tentent de préserver les droits des auteurs et des producteurs.

Je télécharge, tu télécharges, il télécharge illégalement films et chansons sur Internet... Mais si on ne paie pas les artistes, vont-ils continuer de créer ce qui nous fait vibrer ?

Alexandre, qui a téléchargé gratuitement plus de mille films, sur Internet, risque la prison et une lourde amende. Car, en France comme aux Etats-Unis, les industriels du disque et du film commencent à traîner les cyberpirates en justice.

Le PDG de la Fnac, Denis Olivennes, est très opposé au manifeste que nous avons lancé le 3 février 2005. Il explique pourquoi.

Plus d'horaire à respecter, plus de fréquence à trouver... La radio et la télè à la carte sont nées. Il suffit d'un ordinateur, d'une connexion Internet et d'un baladeur numérique pour en profiter.

Le partage de fichiers est-il seul responsable des pertes subies par les majors du disque ? Non, mais les lois condamnant cette pratique sont de plus en plus contraignantes.

Le Conseil constitutionnel a rejeté partiellement la loi Hadopi. L'addition aurait pu être encore plus lourde...

Aux Etats-Unis, où les lecteurs numériques commencent à devenir grand-public, les éditeurs voient avec effroi se multiplier les sites illégaux de téléchargement.